Mené au score, le club parisien a fini par exulter à la 90e minute grâce à un but de Gonçalo Ramos, mercredi.

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France Télévisions – Rédaction Sport

Publié le 01/10/2025 23:00

Mis à jour le 01/10/2025 23:02

Temps de lecture : 3min

Les joueurs du PSG célèbrent leur victoire avec leurs supporters à Barcelone, le 1er octobre 2025, en phase de ligue de la Ligue des champions (2-1). (JOSEP LAGO / AFP)

Les joueurs du PSG célèbrent leur victoire avec leurs supporters à Barcelone, le 1er octobre 2025, en phase de ligue de la Ligue des champions (2-1). (JOSEP LAGO / AFP)

Même affaibli, le Paris Saint-Germain reste un grand d’Europe. En s’imposant à Barcelone (2-1), mercredi 1er octobre, contre l’un des rares adversaires capables de rivaliser avec elle, l’équipe de Luis Enrique a signé sa première grosse performance de la saison. Malgré les forfaits du capitaine Marquinhos, de Joao Neves – préservé à la dernière minute – et du trio d’attaque Désiré Doué-Ousmane Dembélé-Khvicha Kvaratskhelia, a gagné son bras de fer avec probablement le onze le plus coriace du moment.

La performance relève de l’exploit pour cette équipe expérimentale, qui a d’ailleurs vécu un début de match difficile. Dominé et même rapidement mené au score, sur un but de Ferran Torres venu sanctionner une perte de balle de Vitinha (19e), le club parisien a assez vite égalisé grâce au jeune Senny Mayulu (38e), venu bonifier une course de 70 mètres de son latéral gauche Nuno Mendes — exceptionnel mercredi soir dans ses intentions offensives et dans son duel défensif avec Lamine Yamal.

Ce but a agi comme un point de bascule dans la rencontre. D’abord confiscateur, le Barça a fini par perdre la possession du ballon. Au retour des vestiaires, c’est bien le PSG qui a dicté son football sur la pelouse du stade olympique au sommet de Montjuic (64% de possession dans le deuxième acte contre 43% dans le premier). Le feu d’artifice du prodige Lamine Yamal, décidé à envoyer un message après sa défaite derrière Ousmane Dembélé au Ballon d’or, a fini par s’éteindre.

L’équipe de Luis Enrique a dégagé une force collective impressionnante. Elle a fait grandir la menace progressivement jusqu’à faire plier la défense du Barça. Les entrants se sont mis au diapason des titulaires. C’est après un poteau trouvé par Kang-In Lee (83e), à l’issue d’un slalom d’équilibriste, que Gonçalo Ramos a marqué le but de la victoire au bout du temps réglementaire (90e) sur un service parfait du capitaine du soir Achraf Hakimi

Après deux matchs de phase de ligue, le PSG compte déjà plus de points que sur ses cinq premiers de la saison précédente (six contre quatre). Le tout malgré une préparation estivale tronquée et des absences majeures. C’est le retour du PSG insubmersible qui, même battu par les flots, ne fait pas naufrage. Qui même privé de certains de ses meilleurs joueurs, rappelle son statut de champion d’Europe au titre à son concurrent le plus sérieux. Cette troisième victoire d’affilée du PSG à Barcelone, après le triplé de Kylian Mbappé en 2021 (4-1) et le quart de finale renversant de 2024 (2-3 puis 4-1), enterre un peu plus le souvenir désormais lointain de la remontada de 2017.