Sale journée pour le PS. Les socialistes espéraient que la mobilisation du 2 octobre, lancée par l’intersyndicale, serait d’ampleur, qu’elle leur permettrait d’arriver en position de force ce vendredi matin dans le bureau du Premier ministre, Sébastien Lecornu. Non seulement les manifestations de part et d’autre du pays ont été moins suivies que celles des semaines précédentes, mais, en plus, ça a chauffé pour certains cadres roses dans le cortège parisien. «PS collabo», «dégagez», ont ainsi pu entendre le premier secrétaire, Olivier Faure, et le chef de file des députés, Boris Vallaud, dans la capitale. Si seulement ils étaient aussi bien