On ne déjeune pas avec le diable, même avec une très longue cuillère. Sébastien Lecornu, lui, a déjà dîné avec Marine Le Pen et, tout en excluant l’idée d’un accord formel avec sa formation d’extrême droite, semble de plus en plus enclin à remettre le couvert. En tout cas plus qu’avec le Parti socialiste d’Olivier Faure, pourtant membre, lui, du front républicain reformé aux législatives de 2024. Une série de signaux faibles crépite depuis une semaine que le très peu disert Premier ministre dévoile les linéaments de son futur budget. Comme autant d’échos aux conditions de la clémence lepéniste, que la patronne du RN égrène depuis sa rentrée politique à Hénin-Beaumont, le 7 septembre.

Les députés frontistes, assure-t-elle, ne voteront pas la censure si le chef du gouvernement décide de s’attaquer aux