En vingt ans, la proportion de femmes parmi les patients hospitalisés pour un cancer du poumon est passée de 16 % à près de 35 %.
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ENTRETIEN – Coordinatrice d’une étude consacrée au dépistage du cancer du poumon chez les femmes, la chef du service de radiologie à l’hôpital Cochin plaide pour que l’on se préoccupe davantage de ces patientes, qui sont de plus en plus nombreuses.
En finir avec le cancer du poumon , c’est possible, clame le nouveau livre du Pr Marie-Pierre Revel, publié aux éditions Leduc. À travers ce témoignage personnel et engagé, la chef du service de radiologie à l’hôpital Cochin alerte sur l’explosion de la maladie chez les femmes et plaide pour un repérage plus systématique des fumeuses à risque. L’intégralité des bénéfices de l’ouvrage sera reversée à la Ligue contre le cancer.
LE FIGARO. – Dans votre livre, vous insistez beaucoup sur le dépistage du cancer du poumon chez les femmes. Pourquoi ?
Pr Marie-Pierre REVEL. – Cela fait trois ans que je coordonne une étude de dépistage spécifiquement consacrée aux femmes, baptisée Cascade. J’ai décidé de la lancer après le diagnostic d’un cancer du poumon chez ma cousine, à seulement 48 ans. Un véritable électrochoc. Le projet n’a pas été simple à faire accepter, mais les données françaises ont confirmé sa pertinence. L’étude KBP, menée dans les hôpitaux généraux, a montré qu’en vingt ans la proportion…
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