INTERVIEW. Depuis 2017, Laurent Karila est l’un des intervenants phares de Ça commence aujourd’hui, le magazine présenté par Faustine Bollaert diffusé chaque début d’après-midi sur France 2. À l’occasion de la sortie de la 5e saison de son podcast Addiktion, il s’est confié à Télé-Loisirs.
Depuis huit saisons, Laurent Karila intervient régulièrement dans Ça commence aujourd’hui sur France 2 pour éclairer les témoignages des invités. Sa chevelure hirsute et ses t-shirts à l’effigie des groupes de métal ont rapidement fait de lui l’un des intervenants emblématiques du magazine présenté par Faustine Bollaert. Le psychiatre de 52 ans incarne également le podcast intitulé Addiktion dont la 5e saison sort ce mardi 30 septembre. Auprès de Télé-Loisirs, il dévoile ce qui attend ses auditeurs et a fait quelques révélations sur les coulisses du programme qui l’a fait connaître.
Laurent Karila (Ça commence aujourd’hui) dévoile avec quel invité de son podcast Addiktion il a eu une alchimie
Télé-Loisirs : Pourquoi avoir eu envie de faire intervenir uniquement des personnalités pour cette 5e saison d’Addiktion et sur votre nouveau podcast Psychik consacré à la santé mentale lancé le 7 octobre ?
Laurent Karila : J’avais envie que ce soit le plus parlant pour les auditeurs, parce qu’on s’aperçoit quand même que c’est plus facile de s’identifier à des personnes connues. Je pense à Véronique de Villèle (ex-membre du duo Véronique et Davina, ndlr) qui nous parle de sa tanorexie.
Noémie Lenoir ouvre la saison pour parler de son addiction passée à l’alcool. Comment s’est organisée sa participation ?
Elle m’avait contacté bien en amont pour me parler de son programme d’accompagnement aux addictions (Liberta, ndlr). Elle avait déjà témoigné sur la question et quand je lui ai proposé à mon tour, elle a tout de suite accepté. J’aime explorer ce que les gens ressentent de manière générale mais il y a eu une alchimie lors de l’enregistrement.
Vous débutez la 8e saison de Ça commence aujourd’hui… Vous n’êtes pas lassé ?
J’adore toujours autant bosser avec toute l’équipe. C’est vraiment devenu comme une réunion de famille. Récemment, j’ai tourné une émission sur la mythomanie, je me suis éclaté. C’est comme une formation médicale continue où j’apprends sans cesse.
« J’essaie d’apporter de la nouveauté » : Laurent Karila dévoile comment il arrive à se renouveler dans Ça commence aujourd’hui
Comment préparez-vous les tournages ?
On reçoit le déroulé de l’émission de la veille. En addictologie, je ne prépare pas trop et sur les autres sujets, je fais des recherches pour aller plus loin et sortir de la psychologie de base. Je parle souvent des 5C et du feu tricolore (qui permet de qualifier si une personne a une addiction, ndlr) mais j’essaie aussi d’apporter de la nouveauté, sinon cela me gonflerait de me répéter.
Dans une précédente interview, vous disiez considérer Faustine Bollaert comme une sœur… Est-ce qu’il lui arrive de vous solliciter ?
Bien sûr. Elle m’a déjà contacté pour intervenir sur son émission radio sur RTL (Héros puis Un jour, une vie, ndlr). On s’est écrit pour se remercier mutuellement. On est amis, elle peut tout me demander.
On connaît votre passion pour le métal. Allez-vous animer une émission sur ce sujet ?
Ce n’est pas d’actualité mais le métal devient mainstream. Il va y avoir la première cérémonie de remise de prix de métal qui va s’appeler Les Foudres qui a lieu le 9 octobre au Bataclan et j’aurais l’occasion de remettre un prix.