Le photojournaliste français, âgé de 37 ans, a été tué vendredi dans le Donbass en Ukraine dans une attaque de drone.
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Publié le 04/10/2025 08:07
Temps de lecture : 1min
Photo d’illustration d’un gilet presse, prise le 20 mars 2022. (MAXPPP)
« Quand on m’a appelé pour me l’annoncer, je me suis dit ‘pas lui, qu’est-ce qu’il se passe ? Expliquez-moi' », témoigne Wilfrid Estève, le directeur de l’agence de presse Hans Lucas, sur France Inter samedi 4 octobre, après la mort d’Antoni Lallican. Le photojournaliste français a été tué en Ukraine dans une attaque de drone dans le Donbass vendredi.
Wilfrid Estève travaillait avec Antoni Lallican depuis 2018. « C’était quelqu’un qui était extrêmement rigoureux, précautionneux, aguerri », explique-t-il. C’était vraiment quelqu’un qui était solide. » Selon lui, Antoni Lallican travaillait avec les mêmes brigades ukrainiennes depuis 2022. Mais ça n’aura pas empêché sa mort : « C’est compliqué de couvrir des guerres, encore plus quand elles évoluent comme ça, en termes de technologies », avance Wilfrid Estève. On est complètement à la merci de quelqu’un qui est derrière une caméra. »
Impuissant, le directeur de l’agence Hans Lucas poursuit : « Je ne sais pas comment au niveau de la profession, on peut s’aguerrir encore plus pour prévenir ce type de situation, quand on a face à soit une technologie aussi meurtrière qu’un drone de combat ». « On est tous effondré », conclut Wilfrid Estève.
Antoni Lallican, âgé de 37 ans, était basé à Paris. Son travail a été publié dans de nombreux médias français comme Le Monde, Le Figaro, Libération ou encore Mediapart, mais aussi dans des médias étrangers. Il avait documenté le conflit ukrainien depuis l’invasion russe en 2022. Antoni Lallican avait remporté le prix Victor Hugo 2024 de la photographie engagée pour son reportage « Soudain, le ciel s’est assombri », consacré à la guerre en Ukraine.