C’est « une opportunité cruciale ». Le haut-commissaire de l’ONU aux Droits de l’homme, Volker Türk, a affirmé, samedi 4 octobre, que le plan de paix pour Gaza proposé par Donald Trump constituait une occasion « de mettre fin, une fois pour toutes, au carnage et aux souffrances à Gaza, d’inonder la bande de Gaza d’aide humanitaire et d’assurer la libération des otages et des nombreux Palestiniens détenus ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également salué le plan, après que le Hamas s’est dit prêt à une possible libération des otages. Suivez notre direct.

Bientôt une conférence sur l’avenir de Gaza en Egypte ? Le Caire va organiser une conférence réunissant les différentes factions palestiniennes afin de décider de l’avenir de la bande de Gaza, a déclaré, samedi, un haut responsable du Hamas, sous le couvert de l’anonymat. Ce « dialogue inter-palestinien » portera « sur l’unité palestinienne et l’avenir de Gaza », a-t-il précisé à l’AFP.

Donald Trump appelle Israël à arrêter les frappes. Sur son réseau Truth Social, le président américain a jugé que le mouvement islamiste palestinien « était prêt pour une paix durable », après deux ans de guerre. « Israël doit arrêter immédiatement les bombardements à Gaza, pour que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité », a ajouté le président américain, vendredi soir.

Israël poursuit ses actions à Gaza. « La nuit a été très violente, avec l’armée israélienne menant des dizaines de frappes et de tirs d’artillerie », a déclaré la défense civile de Gaza, qui opère sous l’autorité du Hamas. De son côté, l’armée de l’Etat hébreu a confirmé mener « des opérations dans la ville de Gaza », malgré les appels de Donald Trump à cesser les hostilités. « Il est extrêmement dangereux d’y retourner. Pour votre sécurité, évitez de retourner dans le nord ou de vous approcher des zones où les troupes sont actives, y compris dans le sud de la bande de Gaza », a-t-elle averti. 

Le Hamas prêt à négocier. Vendredi, le Hamas s’est dit prêt à libérer tous les otages vivants et à rendre les corps des otages décédés, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël, ainsi qu’à des négociations immédiates sur les « détails » de ces libérations. Le Hamas ne mentionne pas en revanche la question de son désarmement, réclamé avec force par Israël, ni de l’exil de ses combattants dans des pays tiers, deux points clés du plan présenté lundi.