Ce samedi 4 octobre 2025, 120 sapeurs-pompiers participent au « défi Max Cosson » à Grenoble (Isère), en faveur de l’Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique (Arsla).

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« Emotionnellement, c’est fort », souffle le commandant Fabien Wagner, chef de la caserne de Grenoble, en Isère. Ce samedi 4 octobre, 120 sapeurs-pompiers venus de toute la France s’affrontent à l’occasion de la 9e édition du « défi Max Cosson », encouragés par de nombreux spectateurs.

12 équipes de 10 grimpeurs se relaient et « chaque grimpeur doit monter 200 cordes, cela représente 2 000 cordes par équipe », précise le soldat du feu qui compte « donner du sens » à la mission du jour, celle de récolter des fonds pour l’Arsla. Créée il y a 36 ans, cette association a pour but d’accompagner les patients atteints par la Sclérose Latérale Amyotrophique autrement appelée maladie de Charcot, déclarée comme étant « la plus cruelle » par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Ce challenge est né il y a une dizaine d’années, quand la caserne a appris que mon père avait la maladie de Charcot », confie Alix Cosson, lui-même ancien sapeur-pompier à Grenoble.

C’est un défi d’endurance de corde, très dur, à l’image de la maladie.

Malgré tout, « cela reste un moment festif, qui crée du lien et qui informe les gens », poursuit Alix Cosson, « fier du développement de ce challenge ».

Le défi Max Cosson, à Grenoble, le samedi 4 octobre 2025.

Le défi Max Cosson, à Grenoble, le samedi 4 octobre 2025.

© O. Boisson / FTV

« Nous suivons 40 à 60 malades par an », affirme Nicolas Chantier de l’antenne iséroise de l’Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique (Arsla).

C’est une maladie très cruelle, incurable.

Nicolas Chantier, membre de l’Arsla

« Quand vous savez que vous avez cette maladie, vous savez que vous allez partir », lâche Maurice Birot, coordinateur de l’association en Isère, Drôme et Ardèche, ayant lui-même perdu son fils de cette maladie. En effet, l’espérance de vie est de 3 à 5 ans à partir du diagnostic. « Il faut que la recherche progresse rapidement mais chaque malade est différent, ce qui complique les choses », conclut-il. 8 000 personnes sont touchées en France, environ 450 000 dans le monde.