Côté barre des tâches, la gestion de l’auto-masquage devient plus prévisible selon le recouvrement des fenêtres, utile sur de petits écrans ou en session distante. La barre verticale, appréciée sur les moniteurs hauts, profite d’un placement plus propre des icônes et des libellés. Les animations et micro délais sont ajustés pour réduire la sensation de latence lors des ouvertures successives.

En multiécrans, la cohérence visuelle est renforcée entre les barres et le Démarrer, limitant les décalages de taille ou de police. Les paramètres avancés sont regroupés de manière plus explicite pour éviter les allers-retours. Le résultat se voit surtout sur des postes chargés où les fenêtres et comptes utilisateurs se succèdent.

Start11 fait donc le pari du long terme tandis que Microsoft multiplie les atermoiements et les virages sur cette édition Windows 11 du menu Démarrer. 4 ans après sa sortie, la dernière mouture n’a pas réussi à matérialiser un menu Démarrer qui puisse satisfaire le plus grand nombre. À vouloir réinventer la roue, Microsoft se perd dans ses promesses et ses réalisations, au prix de voir ses utilisateurs préférer des solutions tierces.