Avec ses voies suivant ses courbes de niveau, et ses ruelles en escaliers escarpées, la très pentue colline Saint-Ennemond n’est que contraintes. En 1822, l’architecte Jean-Michel Dalgabio chargé de trouver comment « aligner » tout ça, dresse dans son rapport présenté en conseil municipal un portrait bien peu flatteur.
« Les habitations ne sont que des masures construites sur le revers d’une colline très escarpée, qui a une pente de près de 40 degrés, et où les maisons sont entassées les unes sur les autres au milieu des décombres et des ruines du château et des églises de Saint-Ennemond et de Saint-Jean. » Tant et si bien que l’architecte estime qu’il est « physiquement impossible de fixer les alignements de ses rues de manière à satisfaire la vue ».
Une colline surnommée « les carrières d’Amérique »
Des caractéristiques qui rendent également compliqués l’entretien et l’amélioration de la voirie, pourtant demandées à grand renfort de pétitions régulièrement par les habitants. L’hiver,…