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Le monde peut-il vraiment «compter sur l’UE pour conserver son rôle de chef de file en matière de climat», comme l’a affirmé depuis New York la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies? Pas sûr. Ou alors sans fougue. Car l’Europe arrivera divisée à la COP30, la conférence onusienne sur le climat qui se déroulera au Brésil du 10 au 21 novembre. Et même si des progrès significatifs ont été réalisés par les nations du Vieux-Continent dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique, l’état général de leur environnement en Europe n’est pas bon, a alerté lundi un rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE).
Surtout, les détricotages des normes environnementales du fameux Pacte vert (Green Deal) sont très nombreux depuis la poussée de l’extrême droite aux élections européennes de juin 2024. Plusieurs textes législatifs importants ont été reportés ou font l’objet de blocages. Dernier exemple en date: la loi contre la déforestation. La Commission vient de proposer une nouvelle fois de repousser son entrée en vigueur, de fin 2025 à fin 2016, au grand dam des organisations environnementales qui dénoncent un «nouveau coup de tronçonneuse».