Il avait tourné au Puy-en-Velay avec Muriel Robin

En août 2004, Pascal Légitimus était devant la caméra que Coline Serreau avait posée au Puy-en-Velay pour le tournage de la comédie dramatique Saint-Jacques… La   Mecque (2005). Un tournage qui a laissé un bon souvenir à l’Inconnu.

« C’est la première fois que je faisais un film aussi long, aussi cher, et aussi chargé avec de brillants comédiens (parmi lesquels Muriel Robin, Jean-Pierre Darroussin et Artus de Penguern). C’était trois mois de tournage, un mois de répétition avant de tourner… Et puis vivre l’expérience Coline Serreau, c’est quand même une belle aventure. C’est une femme qui a du courage et des sujets forts. Ce que j’ai aimé dans ce film, c’est la transmission et les messages qui sont encore d’actualité comme l‘écologie, la nature… Et puis ça parle de business, avec des personnages qui ont un héritage, qui font un pèlerinage pour avoir la thune et qui se rendent compte qu’au bout du compte, la thune on s’en fout. Et ce qui est important, c’est le rapport humain. »

« Ce qui m’a plu, c’est la rencontre avec des gens et les paysages »

Les conditions de tournage, en extérieur, dans des endroits parfois isolés, ont été éprouvantes pour Pascal Légitimus : « Au départ, on avait 8 kilos de sac à dos, parce que Coline Serreau voulait qu’on soit dans les vraies conditions. Et au bout de 15 jours, je lui ai dit “excuse-moi Colline, moi je suis acteur, je peux mimer la lourdeur, le poids… Mais là, j’ai des muscles, je ne sais même pas d’où ils sortent”. Ce qui était intéressant, c’est qu’on a quand même fait le vrai parcours sur l’un des quatre chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. On est partis du Puy-en-Velay avant de passer par l’Aubrac, Toulouse … J’ai découvert des paysages que je ne connaissais pas. »

Ce parcours n’a pas spécialement eu de conséquences dans la spiritualité du comédien : « Sans être prétentieux, j‘étais déjà spirituel avant le film. La spiritualité, c’est quelque chose qui m’habite depuis tout petit. Donc toutes ces choses-là, le recentrage sur soi, le respect des domaines de la nature… j’ai été élevé là-dedans. Ce qui m’a plu, c’est la rencontre avec des gens et les paysages. »