Les canicules à répétition ont éprouvé les villes comme les campagnes. Aux températures caniculaires se sont ajoutés les incendies qui ont ravagé une fois de plus des hectares dans le Var et les Alpes-Maritimes. L’atmosphère polluée, combinée à la chaleur, a aggravé les pathologies respiratoires dans les agglomérations, alors que les services d’urgence se sont retrouvés saturés. Reléguer la prévention des risques climatiques au rang de variable d’ajustement ne fait qu’alimenter le cercle vicieux des catastrophes. Comme chaque été désormais, la sécheresse a frappé de plein fouet les territoires régionaux.
Le symbole de la Loi Duplomb
Les cours d’eau du Var et des Alpes-de-Haute-Provence se sont asséchés, des restrictions d’usage ont été imposées, souvent tardivement, et les conflits d’usages ont augmenté. Alors qu’une politique résolue de sobriété et de partage apparaît nécessaire, se multiplient des solutions dilatoires qui aggravent les tensions au lieu de les apaiser.
Au plan national, le vote de la loi Duplomb en juillet constitue une illustration significative des reculs constatés dans le domaine des politiques environnementales. Alors qu’elle a failli réintroduire l’autorisatio…