Par
Farid Rouas
Publié le
5 oct. 2025 à 11h50
Le verdict est tombé : Andréa Rotger, Miss Val-d’Oise 2025, ne représentera pas l’Île-de-France à la prochaine élection de Miss France, le 13 décembre 2025.
Une déception vite digérée. Car à 21 ans, la jeune habitante de Champagne-sur-Oise a déjà l’esprit tourné vers l’avenir. « J’ai mille projets en tête », assure-t-elle, déterminée à transformer son expérience en véritable tremplin.
Projets à la pelle
Couronnée du titre départemental le 3 mai dernier à Beaumont-sur-Oise, Andréa faisait partie des seize candidates en lice samedi 20 septembre pour le titre de Miss Île-de-France.
« Le dimanche, ça a été compliqué de redescendre après la pression et le stress. Mais dès le lendemain, je pensais déjà à mes projets », raconte-t-elle.
Issue d’une famille de sportifs – un père cycliste et une mère danseuse – elle a fait du sport sa passion et désormais son métier. Avec son fiancé, elle développe une activité de coaching autour du bien-être, de la nutrition et de l’esprit de communauté.
« J’invite les gens à être plus en mouvement, à avoir un mode de vie plus simple et plus actif », explique-t-elle.
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La jeune Miss rêve aussi de concrétiser un projet ambitieux : ouvrir une structure dans le Val-d’Oise regroupant salle de sport et espace nutrition.
« Ce serait un lieu où chacun pourrait bouger et manger sainement, au même endroit. Je pense que tout le monde peut intégrer 20 minutes de sport par jour dans sa routine », insiste-t-elle.
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Consciente de la concurrence qui l’attend, Andréa n’est pas intimidée pour autant. « Le secteur n’est pas encore bouché. Et aujourd’hui, le sport est devenu vital pour se sentir mieux dans son corps et son esprit. »
Son objectif : accompagner toutes celles et ceux qui veulent plus d’énergie, perdre du poids, prendre de la masse musculaire ou simplement retrouver la forme. Le sport est plus qu’une activité physique. Il façonne les identités, il influence les comportements individuels et collectifs.
J’ai énormément grandi
Andréa Rotger, Miss Val-d’Oise 2025
L’écharpe de Miss, elle ne compte pas la ranger tout de suite. Elle entend l’utiliser comme levier pour multiplier les contacts, notamment autour d’initiatives locales.
Octobre rose sera l’occasion de participer à des courses solidaires et d’aller directement au-devant du public. « On voit bien que porter une écharpe ouvre des portes : les gens viennent plus facilement nous parler, on est davantage invités à des événements », reconnaît-elle.
Gestion du stress
Dans le sport, on parle parfois de défaite encourageante. Pour Andréa, c’est exactement ce qui s’est produit.
« J’ai énormément travaillé sur la gestion du stress et la prise de parole. Un an plus tôt, je n’aurais pas eu la même confiance. » Cette expérience, dit-elle, l’a renforcée : « J’ai énormément grandi. »
Elle se souvient pourtant avoir failli renoncer avant même le casting de Miss Val-d’Oise.
« Nous étions une cinquantaine pour une douzaine de places. Le matin, j’ai dit à mon copain que je ne voulais pas y aller, j’avais trop peur. C’est lui qui m’a poussée. Et il a bien fait. »
Aujourd’hui, elle mesure l’importance d’être entourée. « Que ce soit dans l’entrepreneuriat ou dans un concours aussi exigeant, le soutien de la famille et des proches est essentiel. »
Une écharpe, un tremplin
Déterminée, sûre d’elle et épaulée par un entourage solide, Andréa est déjà prête à franchir de nouvelles étapes.
Son titre de Miss Val-d’Oise restera pour elle un tremplin. « Il ne faut pas trop réfléchir. Il faut franchir le pas, il faut oser. Il faut s’investir, il faut investir du temps », conclut-elle, convaincue d’avoir trouvé le bon moment pour bâtir l’avenir qu’elle imagine.
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