« Il prend des photos de bulles de savon qui reflètent des paysages, sourit Fanie Vincent, quand on lui demande ce que fait son mari, photographe amateur. C’est coloré, ça permet de rêver, de s’échapper un peu. »

S’échapper de la brutalité de la maladie de Parkinson, qui touche depuis 16 ans son compagnon de vie. Le jour de ses 56 ans, le diagnostic tombait, « sans empathie, sans délicatesse », déplore-t-elle. Nous sommes en 2009. Au début, les conséquences sont limitées pour le couple qui vit à Saint-Martin-la-Plaine : « C’était un grand sportif, il luttait en faisant du sport, de la natation. Cela ne l’avait pas trop impacté jusque-là. »

« La voiture lui a roulé dessus »

Jusqu’à un point de bascule : « Il y a deux ans et…