Elles seraient de 15 à 20 % inférieures à celles engagées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

Une récente étude réalisée par Oxford Economics évalue la contribution totale du secteur ferroviaire à 247 milliards d’euros pour l’économie de l’Union européenne. Il soutient 3,1 millions d’emplois.

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Le rail offrirait l’une des plus fortes empreintes économiques parmi tous les modes de transport.

« Un touriste voyage en moyenne six à sept heures. S’il roule à 50 kilomètres par heure pendant six heures, il parcourra 300 kilomètres. S’il roule à 250 kilomètres à l’heure, il parcourra 1 500 kilomètres.

C’est donc un grand changement, et c’est ce qu’a fait la Chine, » a déclaré Alberto Mazzola.

L’enjeu serait alors de bâtir un réseau de 49 400 km reliant toutes les grandes villes de l’Union européenne, avec des vitesses comprises entre 250 et 350 km/h sur les nouvelles lignes, et 200 km/h sur les lignes modernisées.

D’après un rapport publié en 2023, ce TGV européen pourrait devenir une réalité d’ici 2050, moyennant un coût estimé à 550 milliards d’euros, mais générant en retour un bénéfice net positif d’environ 750 milliards d’euros pour la société.

Ces fonds pourraient être mobilisés via des programmes européens et nationaux, mais aussi à partir des budgets alloués à la défense européenne, dans la section consacrée aux infrastructures, explique le CER.

Un projet qui rejoint celui du think tank 21st, lequel imagine de relier 39 destinations européennes d’ici 2040.

La date du 21 octobre 2025 pourrait donc marquer un tournant majeur pour le tourisme et la mobilité des citoyens européens.