« Il ne faut pas prendre un tel sondage comme la vérité révélée de ce qui va se passer après la campagne. » Cet avertissement, c’est l’Ades (Association démocratie écologie solidarité), soutien de la majorité grenobloise, qui le lance en révélant un sondage réalisé à sa demande par l’institut Cluster 17. L’objet de l’enquête ? Les élections municipales à Grenoble de mars 2026.
Ceci dans le contexte de la « candidature nouvelle » de Laurence Ruffin, précise l’Ades, désignée tête de liste de la majorité sortante de Grenoble aux municipales 2026, au terme d’un vote interne qui lui a donné une très large majorité.
Hôtel de Ville de Grenoble. © Morgane Poulet – Place Gre’net
Côté méthodologie, Cluster 17 indique s’être basé sur un échantillon de 505 personnes, sur lequel 439 se sont exprimées concernant un premier scénario et 457 sur un deuxième. Après « redressement et pondération », c’est finalement sur un « effectif utile » de 389 personnes (scénario 1) ou de 409 personnes (scénario 2) que se base l’enquête. En découlent des marges d’erreur variant de 2 à (presque) 5 points, selon les pourcentages présentés. Autant dire que les résultats sont à prendre avec des pincettes.
Le sondage conclut à un net avantage à la candidate Ruffin. Dans le cadre d’une alliance Écologistes, communistes, socialistes et LFI (scénario 1), sa liste obtiendrait ainsi 45 % des voix dès le premier tour. Loin devant le candidat « LR et divers droite » Alain Carignon (24 %), la candidate « Renaissance-Modem » Émilie Chalas (14 %), le candidat Horizons Hervé Gerbi (9 %) et le candidat Rassemblement national – Union des droites pour la République Valentin Gabriac (8 %).