l’essentiel
Lourdement défaits à Bayonne dimanche 5 octobre en Top 14 (40-26, 5e journée), les « rouge et noir » sont encore loin des standards qu’ils espèrent.
44 points à Montpellier il y a deux semaines, 40 à Jean-Dauger ce dimanche 5 octobre : ça commence à se crisper chez les « rouge et noir » au sujet des week-ends portes-ouvertes à l’extérieur.
« On prend des essais beaucoup trop simples et on s’écroule vite, un peu trop à mon goût, pour revenir avec quelque chose de Bayonne », pestait Ugo Mola quelques minutes après les débats disputés dans « un environnement assez incroyable ».
Malgré un manque de réalisme flagrant, ses hommes avaient pourtant leur deuxième succès de la saison à l’extérieur à portée, bien installés dans le match à un quart d’heure de la fin (26-21).
Et avec la possibilité, au bout du pied de Thomas Ramos, de se mettre à l’abri d’un essai transformé (66). Le tournant alors que Toulousains ont ensuite pris la foudre, avec 19 points concédés en suivant ? « Non, le tournant, c’est les points que je rate au pied (7, NDLR), les touches qui sont perdues, plein de choses », précisait Romain Ntamack à l’évocation du poteau touché par celui qui l’a remplacé à l’ouverture.
Le troisième d’une soirée qui ne reflète pas « l’investissement qui a été le nôtre tout le match et toute la semaine ».
« Vite appuyer sur le bouton du caractère »
« Ça pèse fort dans la balance. Mais on a quand même souvent eu beaucoup de réussite au pied, donc je ne vais pas tomber sur mes buteurs le premier soir où ils touchent les bois », posait Mola.
Le manager pointait plutôt « 10, 12 dernières minutes quand même problématiques » et insistait surtout sur la nécessité de « se retrouver dans la peau d’une équipe qui a besoin de montrer un peu plus de caractère ». « Il va falloir quand même appuyer vite sur le bouton, parce qu’il en manque pour gagner à l’extérieur », martelait le patron du staff « rouge et noir ».
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En attendant de voir ce qu’il en est à Pau dans deux semaines, c’est l’UBB qui se présente au Wallon ce dimanche (21h05, 6e journée). Un test de caractère ? « On l’a eu la semaine dernière contre Castres, on l’a eu la semaine avant. Vous savez, le championnat c’est un test de caractère de 26 journées », rétorquait Mola.
Et le manager de poursuivre : « On va rentrer des joueurs qui vont nous amener un peu de caractère, c’est sûr, mais aussi un peu de densité. Donc on va se préparer à recevoir les champions d’Europe. L’an dernier, ils sont venus gagner chez nous. On n’est pas une équipe qui maîtrise son sujet aujourd’hui. Mais de là à vous dire que ça sera facile de nous battre, je ne sais pas, je ne crois pas. En tout cas, on va resserrer les rangs comme on l’a toujours fait. J’ai l’habitude de penser – et c’est peut-être terrible ce que je vais dire – que quand tu prends 40 points, tu prends le bus, tu fermes ta gueule et tu te mets à bosser lundi. »
Car cette année, le Top 14 semble plus dense et impitoyable que jamais.