Selon l’amant, Cédric Jubillar «s’est mis plus bas que terre pour la récupérer»

Après onze ans de couple, Donat-Jean M. a choisi de s’inscrire sur l’application Gleeden pour «goûter au fruit défendu», dit-il. «Nous étions arrivés au bout du chemin.»

Lorsqu’il a commencé à flirter avec Delphine Jubillar, il se souvient de conversations «intarissables». «Quand on discutait, on a eu quelque chose de rare, on s’arrêtait jamais. C’était une évidence, on voulait voir qui était derrière le téléphone. On a voulu prendre le temps, on ne l’a pas pris.»

Le témoin a vu Delphine Jubillar pour la première fois à la fin du mois de juillet 2020, puis a multiplié les rendez-vous «dans l’ombre». «Nous étions tous les deux dans la position d’adultère, on se voyait de façon discrète»

Lors de ces rendez-vous, «elle parlait très peu de Cédric Jubillar [mais] elle parlait beaucoup de son travail, c’était sa fierté». «Parlait-elle de ses enfants ?», l’interroge la présidente. «Beaucoup, oui, tout à fait. C’était sa fierté», répète-t-il. Concernant Cédric Jubillar, «les points qui revenaient le plus, c’étaient les difficultés avec les enfants et les travaux de la maison». Et d’admettre: «J’étais à des années-lumière de penser que ça allait se finir comme ça…» 

Alors que leur projet de vivre ensemble commençait à se concrétiser, Cédric Jubillar «s’est mis plus bas que terre pour la récupérer». Les amants, eux, envisageaient d’habiter ensemble en 2021, après avoir revendu les maisons respectives afin «d’indemniser Cédric pour son terrain», «solder le crédit» et «repartir à zéro».

«On était assez attiré par la symbolique du mariage, fait-il par ailleurs savoir. On avait parlé de la cathédrale d’Albi. […] C’était un rêve de prince.»

Dans le box, Cédric Jubillar, le corps agité, ne le quitte pas des yeux.