A l’heure où le monde est secoué par des guerres civiles, des crises humanitaires et des conflits de toutes parts, le prix Nobel de la paix – qui sera annoncé ce vendredi 10 octobre à l’institut Nobel norvégien – est scruté de très près. Mais les gros titres des médias internationaux ne semblent pas s’attarder sur les acteurs fondamentaux des aides humanitaires au Proche-Orient, ni même sur les ONG de défense des journalistes – pourtant centraux dans la couverture des conflits cette année. Un seul nom cristallise l’attention : celui de Donald Trump, pour son palmarès autoproclamé et particulièrement impressionnant : «avoir mis fin à sept guerres», tout simplement… Mais face à cette représentation d’humilité notoire, 388 personnes ou organisations ont également officiellement été proposées. Quels sont les favoris ? Libération fait le point.
Le locataire de la Maison Blanche ne semble pas ouvert au débat. Pour lui, il s’agirait d’une «insulte» aux Etats-Unis qu’il ne soit pas décoré du prix Nobel de la paix – comme son prédécesseur