L’ancien Premier ministre n’a pas retenu ses coups contre celui qui l’avait nommé à Matignon en janvier 2024. Il appelle le chef de l’Etat à « partager le pouvoir ».

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Publié le 07/10/2025 00:44

Mis à jour le 07/10/2025 00:46

Temps de lecture : 1min

Gabriel Attal, patron de Renaissance et ancien Premier ministre, sur le plateau de TF1, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 6 octobre 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Gabriel Attal, patron de Renaissance et ancien Premier ministre, sur le plateau de TF1, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 6 octobre 2025. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Plus qu’une prise de distance, c’est une rupture franche dans le bloc présidentiel. Dans la soirée du lundi 6 octobre, quelques heures après la démission soudaine de Sébastien Lecornu, Gabriel Attal s’en est pris à Emmanuel Macron, dont il a été le Premier ministre de plein exercice de janvier à juillet 2024. « Comme beaucoup de Français, je ne comprend plus les décisions » du chef de l’Etat, a-t-il déclaré sur TF1.

« Il y a eu la dissolution. Il y a depuis des décisions qui donnent le sentiment d’une forme d’acharnement à vouloir garder la main », a-t-il ajouté, alors qu’Emmanuel Macron a chargé Sébastien Lecornu de mener d' »ultimes négociations » pour « définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays » et sortir ainsi de la crise politique. Gabriel Attal a fait savoir qu’il participerait à ces discussions et notamment à la réunion du « socle commun » du centre et de la droite, mardi, à 9 heures.

« Il faut maintenant partager le pouvoir », a lancé Gabriel Attal, qui plaide pour un changement de méthode. « Tout n’a pas été essayé, le président a essayé trois fois la même chose depuis un an, je pense qu’on peut essayer autre chose », a affirmé le patron de Renaissance. L’ancien socialiste a remis en cause les choix du chef de l’Etat à plusieurs reprises à partir de la dissolution de juin 2024, qui a précipité son départ de Matignon.