L’hécatombe se poursuit dans le secteur du prêt-à-porter. Après Camaïeu, Kookaï, André, San Marina ou encore Minelli, c’est au tour de l’enseigne de mode IKKS d’être placée en redressement judiciaire. Une décision prise tout début octobre par le tribunal des activités économiques de Paris, qui a ouvert une période d’observation jusqu’en avril 2026.

La procédure ne concerne que les activités de l’enseigne en France, où elle opère sous les marques IKKS, I.Code et One Step. Selon l’Agence France-Presse (AFP), plus de 1 000 emplois sont menacés, dans les quelque 500 boutiques du groupe.

Pour redresser la barre, IKKS pourrait décider de fermer des magasins et de licencier. Il l’a déjà fait en 2024, année marquée par 77 fermetures et 140 suppressions de postes. À ce stade, rien n’a encore été acté. Mais à Rennes, « on ne se fait pas d’illusion », indique une salariée souhaitant rester anonyme.

Rennes et Saint-Malo

En Ille-et-Vilaine, IKKS compte une dizaine de magasins pour hommes, femmes et enfants. Six d’entre eux sont à Rennes : deux dans le centre-ville (rue Nationale et rue de Toulouse), un au sein du centre commercial Alma, deux autres dans le centre commercial Grand Quartier et un corner aux Galeries Lafayette. One Step est également présent à Rennes (rue Chateaurenault). I.Code, en revanche, n’y est plus depuis la fermeture de la boutique de la rue Lafayette, en novembre 2024.

En dehors de Rennes, IKKS est installé à Saint-Malo, avec trois boutiques dans l’intra-muros (deux rue Broussais et une dans la Grande rue).

En plus de ces magasins, les articles IKKS peuvent être proposés dans des magasins (multimarques ou non) tenus par indépendants. Ceux-ci ne sont pas concernés par la procédure de redressement judiciaire.