L’homme d’affaires et musicien s’est longuement confié dans l’émission « C’est pas le jour » au cours d’une virée nocturne à Toulon. L’occasion de se rendre dans sa première boite de nuit qui a vu passer les plus grandes stars contre toute attente.
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Je ne connaissais pas Jean Roch avant qu’il se glisse dans notre voiture pour prendre la route, celle qui relie Saint-Tropez à Toulon. Et au cours de ce voyage, il y a eu des questions, beaucoup de questions sur son enfance, l’importance de la famille, des nuits sans fin sans alcool et cigarettes entouré d’étoiles et quelques fois perturbées par l’intrusion de mauvais garçons.
Au bout de cette route et de quelques sorties au stade Mayol, à la base navale, nous atterrissons dans son premier établissement à Toulon, La Scala, devenu aujourd’hui un appartement. Son premier royaume est un petit cabaret spectacle appartenant à son père. Il en prend les rênes à son décès, le débaptise et change son origine.
La Pichounette devient la Scala et se transforme en boîte de nuit. Le pari de la nuit, depuis le quartier Saint-Jean à Toulon, est osé. Une petite rue étroite où les voitures peinent à se croiser où les habitations se collent et les murs tremblent à la moindre querelle de voisinage. Et pourtant, l’adresse va rapidement devenir l’une des « place to be » du département rivalisant avec les établissements tropéziens.
Le soir de notre émission, nous décidons d’emmener par surprise Jean Roch devant la devanture de ses débuts. Il reconnaît immédiatement l’endroit. Les filets de lumière qui transpercent les volets fermés laissent supposer que les résidents veillent encore. Il décide, malgré l’heure avancée, de taper à la porte. « Je vous ai appelé, on est avec une émission de télé », lance Jean Roch aux occupants. Le propriétaire reconnaît celui qui l’a précédé dans ses murs et nous invite à entrer.
Jean Roch peut alors tirer le fil de la pelote des souvenirs. Il évoque d’abord les débuts des Rita Mitsouko : « Ils ont démarré ici, sourit-il montrant l’ancienne piste de danse où se trouve désormais un salon. Il y avait une cave en dessous qui servait de loge avec Fred Chichin, ils s’y préparaient pour performer là. »
Vient ensuite la petite entourloupe de Jean Roch pour faire venir chanter Alain Chamfort à qui il avait expliqué à l’époque que La Scala pouvait accueillir près de 10 000 personnes… alors que la salle a une capacité de 450 personnes. « Quand il est arrivé, il était assis dans un coin, il était dépité », rigole Jean Roch.
Je lui ai expliqué que j’avais un peu enjolivé l’histoire parce que c’était notre rêve d’avoir Alain Chamfort.
Jean Roch
dans « C’est pas le jour, le mag de la nuit »
Mais l’histoire ne s’est pas mal finie. « Il nous a pris en sympathie, d’ailleurs chaque fois que je le vois, il m’en parle, et il a quand même donné son concert à La Scala », sourit-il. Il égraine ses souvenirs devant les mines hilares et étonnées des nouveaux propriétaires. Un moment de grâce !
>> REPLAY. Retrouvez l’émission intégrale dans « C’est pas le jour, le mag de la nuit », avec Jean Roch sur france.tv