Tensions vives après le GP d’Indonésie entre Luca Marini et Raul Fernandez. Le pilote VR46 dénonce une manœuvre “peu futée” qui lui a coûté le podium. Il n’a pas mâché ses mots… et franchement, on comprend sa colère.

Vous aimez quand ça frotte en piste ET dans le paddock ? Vous allez être servis.

Le Grand Prix de Mandalika n’a pas seulement offert une belle course sur le plan sportif. Il a aussi déclenché une véritable tempête verbale après l’arrivée, et pas entre les grands noms habituels. Non, cette fois, c’est Luca Marini et Raul Fernandez qui ont croisé le fer… à coup de déclarations tranchantes. 

Marini n’a pas digéré une attaque de Fernandez en plein cœur de la course. Selon lui, les deux pilotes avaient le rythme pour viser très haut, peut-être même le podium. Mais au lieu de s’entraider pour remonter, Fernandez aurait gâché la fête avec une attaque “pas futée du tout”, pour reprendre les mots du pilote italien. Et ça, Marini l’a encore en travers de la gorge. 

Et franchement, on comprend sa rage. Quand tu sais que tu as la vitesse, que tu peux aller chercher un résultat fort, et que tout ça part en fumée à cause d’un excès d’individualisme… c’est le genre de frustration qui reste longtemps. D’ailleurs, il ne s’en est pas caché — bien au contraire. 

Une bagarre inutile qui coûte cher

Ce que reproche Marini à Fernandez, c’est simple : au lieu de jouer collectif, il a joué perso. Tous les deux étaient en grande forme, juste derrière Aldeguer. C’était le moment de se relayer, de collaborer, d’avaler les secondes ensemble. Mais non. Fernandez a préféré forcer un dépassement mal placé, qui a ruiné les chances des deux. 

MotoGP Mandalika 2024 : Luca Marini (n°10) au coude à coude avec un pilote GASGAS dans un virage serréLuca Marini (#10) au plus près d’un pilote GASGAS dans les courbes de Mandalika : une tension palpable, jusque dans les trajectoires.
© Image générée par IA (non officielle)

Résultat : au lieu de grimper dans le classement, ils se sont mutuellement plombés. Marini finit loin, Fernandez aussi… et aucun des deux ne sauve la mise. C’est le genre de scénario qui te fait hurler dans le casque. Et visiblement, ça a été le cas. 

Moi, ce genre d’erreur tactique, ça me rend fou. Parce qu’en MotoGP, la vitesse ne suffit pas. Il faut une lecture de course, un minimum de vision. Et là, clairement, Fernandez s’est précipité. Il a joué au héros… et il a tout gâché. 

“Peu intelligent” : des mots qui claquent

Pas de langue de bois chez Marini. Lorsqu’on lui tend le micro, il balance cash : “Ce qu’il a fait, c’était peu intelligent.” Paf. Voilà. Pas de filtre, pas de demi-mesure. Et honnêtement, ça fait du bien. Parce que les interviews formatées, où tout le monde dit “je respecte mes adversaires” et “c’était une belle bataille”, ça va cinq minutes. 

Ce genre de sortie, ça claque parce que c’est sincère. On sent que Marini en a gros sur la patate. Et franchement, qui ne serait pas frustré à sa place ? Quand t’as la possibilité de monter sur le podium et qu’on te sabote ça de l’intérieur… difficile de garder son calme. 

Entre nous, j’adore ce genre de moment. Parce que c’est là qu’on voit les vrais caractères, ceux qui vivent la course à 200 %, ceux qui ne se contentent pas de faire des tours. Marini, même s’il n’a pas gagné, a montré qu’il avait du feu sous le casque. 

Une colère… inversée ?

Ce qui rend cette histoire encore plus croustillante, c’est que Raul Fernandez, lui aussi, a exprimé sa colère après la course. Sauf que là… c’est un peu l’hôpital qui se moque de la charité. Marini le dit lui-même : “J’ai perdu cinq positions, lui une seule. S’il y en a un qui devrait être énervé, c’est moi.” 

Et il n’a pas tort. Sur le papier, Fernandez s’en sort mieux. Mais dans la tête, chacun a sa vérité. Fernandez s’est peut-être senti agressé, ou dépassé injustement. Mais bon… c’est la course, pas le patinage artistique. Et sur ce coup, je trouve que Marini a été plus lucide dans son analyse. 

On sent bien que les deux pilotes vont mettre du temps à digérer cette séquence. Et avec les caméras partout, les micros tendus, ce genre de tension ne disparaît pas en un week-end. Entre nous, j’espère qu’ils ne vont pas enterrer l’histoire trop vite : ça donne du sel à cette saison. 

Le jeu des responsabilités en MotoGP

Alors, qui est responsable ? Comme souvent en MotoGP, c’est difficile à dire à 100 %. On est à 300 km/h, les décisions se prennent en une fraction de seconde, et les marges sont ridicules. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il y a eu une erreur de lecture. Fernandez a tenté un move sans penser à la suite. Et Marini a payé la note. 

Ce genre de moment rappelle que la MotoGP, ce n’est pas juste des trajectoires parfaites et des chronos millimétrés. C’est aussi des choix, de l’instinct, des coups de poker… et parfois, des grosses boulettes. Et celle-là, franchement, elle fait mal. 

Personnellement, je trouve que Fernandez a du talent, aucun doute là-dessus. Mais il va falloir qu’il apprenne à penser un peu plus loin que le virage d’après. Sinon, il va souvent finir frustré… et il va embarquer d’autres pilotes avec lui. 

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