DÉCRYPTAGE – La liste des reproches à l’encontre de l’État s’alourdit depuis vendredi soir. Alors que la ville de Nice et son maire se plaignent d’un «manque de moyens», le préfet des Alpes-Maritimes se défend en s’appuyant sur des chiffres précis.
Vendredi soir, dans le quartier des Moulins : il est 23 heures passées lorsque Christian Estrosi, le maire de la ville de Nice, s’exprime ; deux heures auparavant, une fusillade a éclaté dans ce territoire sensible situé à l’ouest de la ville. Bilan : deux morts et cinq blessés, dont trois graves. «Ma responsabilité, c’est de défendre mes concitoyens et d’exiger en leur nom qu’enfin les moyens nécessaires nous soient mis à disposition», commence l’édile. «Que les effectifs de la justice soient renforcés, que les effectifs de la police nationale soient renforcés (…) pour que notre municipalité soit mieux soutenue par l’État qu’elle ne l’est», poursuit-il avant d’enfoncer le clou : «Là où nous avons le sentiment quelques fois d’être totalement abandonnés».
Le quartier des Moulins, certes sensible, en passe d’être «abandonné» par l’État ? Dans la foulée, le premier adjoint au maire de Nice, Anthony Borré exige «une réponse ferme et immédiate de l’État». L’édile s’est ensuite…
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