Des bateaux d’une nouvelle flottille internationale pour Gaza ont été interceptés par l’armée israélienne, mercredi 8 octobre, ont annoncé le gouvernement israélien et la coalition Global Sumud Flotilla, qui coordonne cette initiative. Le ministère des Affaires étrangères israélien a condamné sur X une « tentative futile » de « pénétrer dans une zone de combat », précisant que « les navires et les passagers ont été transférés vers un port israélien » et « devraient être expulsés rapidement ». La coalition Global Sumud Flotilla a fait état d’au moins quatre bateaux interceptés. Suivez notre direct.
La flottille transportait des médicaments et des produits de nutrition. Global Sumud Flotilla a fait état sur X de « trois bateaux – le Gaza Sunbirds, l’Alaa Al-Najjar et l’Anas Al-Sharif – interceptés à 220 kilomètres au large des côtes de Gaza » tôt mercredi matin. Elle a plus tard rapporté que d’autres navires, le Conscience et le Milad, avaient été arraisonnés. Selon l’organisation, les bateaux transportaient pour « 110 000 dollars d’aide sous la forme de médicaments, d’équipements respiratoires et de produits de nutrition destinés aux hôpitaux de Gaza qui sont à court de provisions ».
Des diplomates envoyés en renfort en Egypte. Des hauts responsables américains, qatariens et turcs doivent rejoindre mercredi en Egypte les négociations indirectes entre le Hamas et Israël visant à mettre fin à la guerre à Gaza. Le Premier ministre du Qatar se rend en personne à Charm el-Cheikh, où se tiennent les pourparlers. Initialement attendus dimanche en Egypte, l’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, et le gendre du président américain, Jared Kushner, doivent également arriver mercredi.
Le Hamas veut des « garanties » américaines. Le négociateur en chef du mouvement islamiste palestinien a déclaré mardi que le groupe souhaitait, pour parvenir à un accord, des « garanties » de Donald Trump et des médiateurs que la guerre à Gaza « finira une fois pour toutes ». « Nous ne faisons pas confiance » à Israël, a-t-il expliqué alors que plusieurs points du plan de paix du président américain restent en suspens, notamment le désarmement du Hamas.