En raison d’un mouvement de grève au sein de M Réso, le trafic des tramways et des bus sera très fortement perturbé, ce jeudi 9 octobre, dans l’agglomération de Grenoble. Voici le détail de ces perturbations.
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Jeudi noir dans les transports en commun de l’agglomération de Grenoble. Ce 9 octobre, en raison d’un mouvement de grève, la circulation des tramways et des bus sera très fortement perturbée dans la capitale des Alpes, a annoncé M Réso dès ce mardi soir.
Dans le détail, aucune ligne de tramway ne sera opérationnelle au cours de cette journée. Quant aux bus, leurs circulations seront très perturbées. Les lignes Chrono C3, C4 et C7 seront à l’arrêt. Pour les autres :
- C1 : un bus toutes les 10 minutes de 6h45 à 20 heures environ ;
- C2 : un bus toutes les 8 minutes de 6 heures à 20 heures environ ;
- C5 : un bus toutes les 11 minutes de 6h30 à 20 heures environ ;
- C6 : un bus toutes les 12 minutes de 6h45 à 20 heures environ ;
- C8 : un bus toutes les 10 minutes de 6h30 à 20 heures environ ;
- C9, C10, C11, C12, C13, C14 : ces lignes circulent normalement.
Pour les lignes Proximo, celles-ci fonctionnent normalement à l’exception de quelques perturbations sur les lignes 16, 18, 19, 20 et 22 où les fréquences de passage seront ralenties. En ce qui concerne, les lignes Flexo et PMR, « le service ne fonctionne pas et les courses ne sont pas assurées », indique M Réso.
« Nous vous invitons à prévoir une solution alternative pour vos déplacements », conseille M Réso. L’agence Mobilité de l’avenue Alsace-Lorraine sera, elle, fermée ce jeudi. Un retour à la normale est prévu pour le vendredi 10 octobre.
Cette journée de grève intervient à l’occasion des 50 ans du réseau de transport en commun. Dans un communiqué, l’intersyndicale déplore « des réorganisations à marche forcée, la surcharge de travail, le manque de reconnaissance et la pression permanente (qui) entraînent une explosion de l’absentéisme pour maladie et accident du travail, des burn-out, une perte de sens au travail, etc… »
À travers cette journée d’action, les syndicats veulent dénoncer « un plan d’austérité » et « une politique destructrice imposée par la direction et validée par les élus politiques du conseil d’administration, qui dégrade profondément le climat social au sein de M Tag ».