ENTRETIEN – De passage au Figaro, le désormais champion olympique et du monde de canoë est revenu sur la folle année qu’il vient de vivre, ainsi que sur le plaisir qu’il prend chaque jour à pagayer.
En l’espace d’une année, de son titre olympique conquis à Paris 2024 à la médaille d’or ramenée des championnats du monde de Sydney il y a une semaine, le céiste Nicolas Gestin a pris, à 25 ans, une nouvelle dimension. De celle qui le rapproche d’un certain Tony Estanguet. Et le Finistérien a bien l’intention de rester au sommet de son art et d’étendre son règne.
LE FIGARO. – Que représente à vos yeux ce titre mondial un an après l’or des Jeux de Paris ?
NICOLAS GESTIN. – C’est une grande fierté de pouvoir revenir à ce niveau-là un an après les Jeux, ce qui était quand même loin d’être gagné d’avance puisque j’avais fait le choix d’écourter ma préparation. En début de saison, je me disais qu’il fallait que je ne sois pas trop exigeant vis-à-vis de moi-même pour cette raison. Et finalement, sur la lancée des progrès réalisés l’année dernière et sur la confiance générée par le titre olympique, j’ai réussi à faire une saison où je me suis éclaté sur l’eau et où je ne pouvais pas faire mieux…
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