Près de 30 ans après leur douloureuse rupture, Michèle Bernier et Bruno Gaccio ont reconstruit une relation solide autour de leurs enfants, Charlotte et Enzo Gaccio.
Programme TNT | Sur France 2, à partir du mercredi 8 octobre 2025, à 21h10
Michèle Bernier est partout à la télévision en ce moment : dans La Stagiaire sur France 3, la pièce de théâtre Lily et Lily diffusée sur France 2 en prime time ce mardi et dans la nouvelle série Le parfum du bonheur lancée sur la même chaîne ce mercredi soir. Dans cette nouvelle série inspirée du livre de Virginie Grimaldi « Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie », elle incarne la mère de Pauline, le personnage principal, retournée vivre chez ses parents après dix ans de mariage et une douloureuse rupture avec Ben, son compagnon. Malgré l’insistance de ses proches, Pauline est dans le déni de sa séparation. Prête à tout pour reconquérir l’homme de sa vie, elle se met à écrire à Ben les moments heureux de leur mariage…
Ce retour sur le devant de la scène fut long pour l’humoriste et comédienne aujourd’hui âgée de 69 ans, qui a vécu bien des coups durs. En 1997, après 15 ans d’amour et une fille, Charlotte Gaccio, aujourd’hui devenue comédienne elle aussi, Michèle Bernier et Bruno Gaccio se séparaient alors que celle-ci était enceinte de leur deuxième enfant, Enzo. Malgré un véritable déchirement, elle a dévoilé récemment comment elle est parvenue à surmonter cette épreuve et à rétablir une relation avec le père de ses enfants.
Dans une interview à Télé-Loisirs en avril dernier, Michèle Bernier est revenue sur cette période sombre : « Je suis restée assez longtemps dans le déni », confie-t-elle. C’est finalement le divorce qui lui fait prendre conscience de la nécessité d’agir : « Il a fallu un divorce pour que je me dise : ‘Bon alors là, il va falloir aller creuser, aller chercher et vivre’ […]. J’ai des enfants et je ne voulais pas leur offrir une mère dépressive, mal dans sa peau ».
Cette dépression, l’actrice l’attribue en partie aux circonstances de la séparation, Bruno Gaccio l’ayant quittée en pleine grossesse pour une autre femme, l’écrivaine Agnès Michaux. « Disons que… il a fait des rencontres », expliquait-elle pudiquement en janvier dernier dans l’émission Sept à huit de TF1. Mais la fille du Professeur Choron reconnaît aussi avoir manqué de vigilance sur son état mental, elle qui avait déjà traversé une première dépression à 28 ans, après le suicide de sa mère.
« J’étais dans ma vie amoureuse, je commençais mon métier, je ne vivais plus chez mes parents, je ne pouvais pas voir les signes. Et puis, on n’imagine jamais que cela va arriver », analysait-elle dans les colonnes de Télé Ciné Revue. Un drame qui avait « mis fin à [son] insouciance ».
Pour surmonter sa dépression post-rupture, Michèle Bernier a cette fois pu compter sur un suivi thérapeutique, mais aussi et surtout sur son métier, véritable bouée de sauvetage. « J’adore mon métier. J’aime la vie. J’ai décidé que ce serait la vie avant tout », la comédienne dans Télé-Loisirs. De son côté, Bruno Gaccio a quant à lui reconnu ses torts dans leur séparation.
« Michèle est la femme la plus intelligente que j’aie rencontrée. Dans le cas de notre séparation, c’est moi qui ai été con, donc il fallait qu’elle soit intelligente pour deux », admettait-il sans détour en février dernier sur France Bleu. Mieux, il salue le courage et la résilience de son ex-compagne : « Elle a mis du temps. Les premiers temps, elle n’était pas très d’accord, mais elle a été extraordinaire et aujourd’hui, c’est ma meilleure copine. Je serai toujours là pour elle ».
Des mots qui font écho à ceux de Michèle Bernier qui, avec le recul, constate que « vingt-huit ans plus tard, les choses sont très apaisées ».