De la Grèce au marché noir français via Marseille pour alimenter des toxicomanes détournant un médicament comme euphorisant… Pour la plupart inconnus de la justice, les membres présumés d’un réseau basé à Marseille ont comparu ce mercredi 8 octobre, accusés d’avoir importé massivement, depuis 2022 et en contrebande, des milliers de cachets de prégabaline, un anxiolytique découvert en 1990 connu sous le nom commercial de Lyrica et utilisé notamment pour le traitement de l’épilepsie. Mais détourné de son usage habituel en dangereuse « drogue du pauvre ».

Interpellés en avril 2024, les six membres présumés du réseau, âgés de 25 à 32 ans, jugés devant le tribunal correctionnel de Marseille sont soupçonnés d’avoir fait entrer en France des centaines de milliers de cachets, convoyés par avion depuis Athènes par des passeurs ou envoyés par colis postaux via La Poste ou DHL en utilisant des faux noms. De la prison ferme et cinq ans d’interdiction du territoire français ont été requis à leur encontre.