Sa ténacité sur le vélo a fait d’elle une championne reconnue, titrée sur le plan national (championne de France 2012 et 2013) comme international (médaillée de bronze aux Mondiaux). Le 30 décembre 2017, du côté de Flamanville (Manche) , jour d’un second sacre au classement général de la Coupe de France, l’ex-licenciée de l’EC Stéphanois a raccroché le vélo, après l’avoir fait plus tôt avec le VTT.
Aujourd’hui coach dans l’accompagnement sportif , sous des formes diverses et variées, l’ex-licenciée de l’EC Stéphanois a repris son bâton de pèlerin pour défendre une noble cause : l’intégration du cyclo-cross au programme des JO de 2030 en France. Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, présidé par Edgar Grospiron, rendra sa décision en décembre mais quatre sports additionnels devraient élargir “l’offre”, à l’image de ce qui s’était passé à Paris lors des Jeux d’été avec le skateboard, le surf, l’escalade et le breaking.
La déclaration de Michel Barnier
La genèse de cette histoire remonte au mois de février, avec une déclaration de Michel Barnier. Missionné par le gouvernement auprès des JO 2030, l’ex-Premier Ministre et ancien co-Président des Jeux d’Albertville 1992, s’est dit favorable à l’entrée du cyclo-cross au programme olympique 2030 des Alpes françaises.
« Laurent Seguin (NDLR : président Conseil départemental de la Haute-Saône) m’a contactée pour m’expliquer sa motivation à l’idée d’organiser l’éventuelle épreuve olympique de cyclo-cross à la Planche des Belles Filles. Au printemps, on a réfléchi sur tous les aspects, du budget au circuit », confie Lucie Lefèvre.
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Caliste Chainel milite aussi pour la cause
Militante, femme de caractère qui a toujours assumé ses positions et défendu les causes qui lui semblaient justes, l’ancienne championne de Saint-Etienne-lès-Remiremont a mis en place, depuis une dizaine de jours, une pétition. Laquelle approche déjà les 2000 signatures.
Il faut dire que son fils, Caliste Chainel, aussi doué sur le vélo que dans les méandres médiatiques, a accompli un travail de fourmi pour donner un plus grand écho à cette pétition. « (Rires). Je lui dirai, ça lui fera plaisir. Cette démarche intègre le réchauffement climatique. En moyenne montagne, la neige se fait de plus en plus rare », ajoute Lucie Lefèvre.
Le “combat” porte sur deux axes : l’intégration du cyclo-cross (pas le point de vue le plus difficile à défendre) et un site basé en Haute-Saône (là les freins politiques alpins peuvent être plus prégnants). « Pour le ski, bien sûr que les Alpes sont incontournables. Mais il n’y a pas là-bas la mentalité cyclo-cross. C’est un sport d’hiver, on parle beaucoup du vélo et de la mobilité, ça aussi fait sens. La Planche des Belles Filles se situe à 1000 m d’altitude. Qu’il y ait de la neige ou pas, cela cadrerait avec le cyclo-cross, avec de la place puisque le Tour de France y vient régulièrement. Et quel point de vue ! »
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Convaincue et motivée, Lucie Lefèvre avance d’autres arguments-massues. « On serait proche de la Belgique et des Pays-Bas, des lieux mythiques de la discipline. Ce qui pourrait permettre la venue de bus de supporters. À chaque JO il y a des sites décentralisés, on parle même des Pays-Bas ou de l’Italie pour le patinage de vitesse. On n’est pas loin, on voit le Mont-Blanc depuis les Vosges ! Enfin, cela permettrait à des icônes de notre sport, Mathieu van der Poel, Wout van Aert ou Pauline Ferrand-Prévôt d’être là. »