CRITIQUE GASTRONOMIQUE – L’institution marine de l’avenue Victor-Hugo salue Yannick Alléno et renaît sous la houlette de Benjamin Patou. Assez pour renouer à la fête ?

Oh là là, Prunier ! Cette fois encore, dans son éternel retour. Cette fois encore, au tournis de sa valse. Yannick Alléno vient de s’y faire éconduire (lui après d’autres) et Benjamin Patou (Lapérouse, Lafayette’s) chavire au charme et reprend en coup de foudre. Ultime pirouette, dernière chance, réussi, pas réussi ?

Rappeler d’abord cette beauté fatale de la gastronomie parisienne, le monde entier si souvent à son cou, l’Atlantide et l’Art Déco unis pour rêver une allure, un siècle à inventer le caviar à Paris, les bars à manger, le vin en carafe, inviter le gotha quand il avait du talent et l’érogène lorsqu’il s’en tenait à faire climat, la table fétiche de Dior, de Saint-Laurent et, depuis vingt ans, follement perdue en son miroir. Quelque part entre Sunset Boulevard et Trop belle pour toi. Intimidante, minérale, garce, hautaine à repasser les vieilles images de son livre d’or dans les marbres d’un vertige de décor.

Depuis deux semaines, on a envie de croire au grand retour…

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