Sophie arceaux – Après un arrêté spécifique, la ville de Bordeaux organise l’enlèvement des vélos ventouses qui gênent le stationnement dans cette ville où le nombre de cyclistes a augmenté de 43 % depuis 2020
Un petit coup de disqueuse et ce sont trois vélos en piteux état qui sont retirés d’un arceau devant l’école Saint-Bruno, ce jeudi matin à Bordeaux. « On a dégagé quatre emplacements en deux minutes », constate David Mionnet, responsable du secteur centre au sein de la police municipale de Bordeaux.
Il n’existe pas de décompte exhaustif des deux-roues abandonnés sur l’espace publique dans la capitale girondine. Mais Marc Etcheverry, adjoint au maire en charge de la sécurité, estime qu’ils représentent « plusieurs centaines de vélos à l’échelle de la ville, avec des disparités géographiques puisque des concentrations existent principalement sur le centre, les secteurs Capucins-Victoire et celui de la gare ».
Les signalements peuvent être réalisés par tout le monde mais les constats ne peuvent être dressés que par des agents assermentés qui s’assurent qu’il manque un ou plusieurs éléments constitutifs du vélo (selle, guidon, etc.) ou qu’il est manifestement vétuste (recouvert de feuilles, poussière, à plat, etc.)
Montée en puissance dans les mois qui viennent
Le récent arrêté municipal, qui encadre les enlèvements, vient combler une sorte de vide juridique et doit permettre d’agir plus vite pour libérer des arceaux dans une ville où le nombre de cyclistes a augmenté de 43 % depuis 2020. Le nombre d’arceaux a été doublé entre 2020 et 2024, passant de 9.450 à 17.350. Pourtant, il est des secteurs où les cyclistes sont contraints de se reporter sur les lampadaires ou autres mobili(…)
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