Par

Briac Trébert

Publié le

9 oct. 2025 à 16h24

Chez SOS médecins ou aux urgences à l’hôpital, le Covid-19 est toujours présent en ce début octobre 2025, comme depuis plusieurs semaines désormais, alors que le début de la campagne de vaccination est prévu pour le mardi 14 octobre. La hausse du Covid ralentit néanmoins… un peu.

C’est ce que révèle le dernier bulletin de Santé publique France publié ce mercredi 8 octobre 2025. Mais l’agence nationale de santé publique appelle tout de même à la « vigilance ».

Les indicateurs « syndromiques de Covid-19 » pour la semaine du 29 septembre au 5 octobre restaient stables et à des niveaux « globalement encore » inférieurs à ceux de l’année 2024 à la même période, mais avec des disparités selon les groupes d’âge.

Encore un peu plus d’hospitalisations chez les 65 ans et plus 

La part des hospitalisations après passage aux urgences a une nouvelle fois augmenté légèrement chez les 65 ans et plus, la semaine dernière, tandis qu’elle a diminué chez les 0-4 ans. Mais l’indicateur de suivi du SARS-CoV-2 dans les eaux usées, en hausse depuis plusieurs semaines, a enfin montré un ralentissement « semblant se stabiliser au niveau national », relève l’agence nationale de santé publique. 

Même si la circulation du SARS-CoV-2 depuis mi-juillet 2025 n’a pas encore eu de répercussion notable sur le système de soins, l’évolution reste à suivre avec vigilance au cours des prochaines semaines. Le nombre de nouveaux épisodes de cas groupés d’infection respiratoire aiguë (IRA) dans les établissements médico-sociaux (EMS) était en augmentation depuis début septembre. La grande majorité des épisodes était attribuée exclusivement au Covid-19.

Santé publique France, ce mercredi 8 octobre 2025

La semaine dernière, le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 était de 2 054, soit 0,6 % de l’ensemble des passages (contre 0,5 % la semaine précédente) et le nombre d’hospitalisations était de 790, soit 1,1 % de l’ensemble des hospitalisations (contre 0,9 % la semaine précédente).

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Des signes de frémissement, mais une petite vague néanmoins 

Le Covid-19 donne donc quelques signes de frémissement avec, depuis plusieurs semaines, une hausse de la détection du virus dans les eaux usées, mais, souligne Santé publique France, le tableau reste modéré et n’est pas pire que l’an dernier à la même époque.

Face à ces chiffres, les autorités sanitaires, dont la direction générale de la santé, ont ainsi estimé qu’il n’y avait pas d’argument « épidémiologique » pour avancer la campagne de vaccination contre le Covid-19, dont le lancement est prévu le mardi 14 octobre.

Cette campagne sera couplée avec celle de la grippe, et ciblera les 19 millions de Français à risque de complications, notamment tous les plus de 65 ans. Les deux vaccins pourront être injectés simultanément sur les deux bras. S’ils ne sont pas administrés au même moment, les Français n’auront pas de délai minimal à respecter entre les deux vaccinations, précisent les autorités sanitaires.

La vaccination contre la Covid-19 est recommandée chaque année à l’automne pour les personnes âgées de 65 ans et plus. Mais toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible, peut recevoir une dose de vaccin. Un seul vaccin, le Comirnaty JN.1 de Pfizer/BioNTech, sera proposé, comme nous l’expliquons dans cet article.

Le vaccin peut être administré par les médecins, les infirmiers, les pharmaciens, les sages-femmes, les étudiants en médecine ou pharmacie (sous la supervision d’un maître de stage). Il est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie.

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