Au mois de février, un impressionnant barnum cinématographique avait été monté du côté du Plumaçon à Mont-de-Marsan. Une cinquantaine de techniciens (dont la majorité a été recrutée via le Bureau d’accueil des tournages des Landes), une douzaine de comédiens et une cohorte de figurants s’étaient retrouvés sous la direction de Jean-Marc Thérin pour le tournage d’un volet de la collection « Meurtres à… » diffusée sur France 3, depuis 2013.
Le nouvel opus de cette collection aux allures de valeur sûre a été mis en boîte jusqu’au 12 mars et sera diffusé ce samedi 11 octobre, à 21 h 10, sur France 3. Après quelques mois d’attente, les spectateurs landais pourront enfin découvrir ce qui se cache derrière « Meurtres à Mont-de-Marsan ».
L’intrigue, trépidante, a été imaginée par les scénaristes Delphine Chouraqui et Xavier Daugreilh. L’histoire met en scène, entre autres, les aventures d’une commandante de gendarmerie, pure montoise (campée par Soline Plassin), à la vie bien occupée entre le basket et l’attention qu’elle porte à sa mère veuve. Elle est accompagnée de son adjoint Adam Tudoret (porté par Étienne Diallo). Le duo se lance dans la résolution d’une scène de crime particulièrement glaçante, dans laquelle un homme est retrouvé immergé dans une source réputée miraculeuse, comme les Landes en comptent plusieurs dizaines. Un épais mystère entoure le mobile de cette macabre découverte.
Le brouillard va prendre encore plus d’épaisseur dans les premières minutes de cette fiction, lorsque les deux enquêteurs tombent sur Aurore Plassin (interprétée par Isabelle Gélinas), qui n’est autre que la sœur aînée de Soline, tout juste sortie de prison.
Les arènes et le fronton
La réalisation de cette série – que notre rédaction a pu visionner – constitue une aubaine incroyable pour Mont-de-Marsan et sa région. En effet, le réalisateur ne se contente pas de faire une carte postale, en mettant en avant les paysages ou l’architecture locale. Dès les premières secondes, les arènes du Plumaçon s’invitent dans ce long-métrage tout comme le fronton derrière la Tumade, théâtre d’un match de basket-ball.
Au fil de cette fiction, le téléspectateur sera transporté dans plusieurs lieux emblématiques de la ville préfecture, comme les halles, le théâtre Le Molière ou encore les bords de la Midouze (théâtre d’un autre rebondissement du scénario). Les Montois reconnaîtront très certainement l’incursion de quelques secondes dans un célèbre hôtel-restaurant de la cité.
Saint-Sever se taille aussi une belle part de cette fiction. On y reconnaîtra, au travers l’évolution des comédiens, la place des platanes et son marché, sans oublier le cœur de l’intrigue, immortalisé dans l’immensité et la beauté de la forêt des Landes de Gascogne. D’autres communes du département ont droit de cité au fil de l’intrigue, comme une station balnéaire familiale incontournable, royaume des surfeurs, ou encore une petite commune célèbre pour sa grande foire de la Saint-Michel, sans oublier un autre village de l’agglomération montoise.
Les couleurs locales
« Meurtres à Mont-de-Marsan » ne se contente pas du panorama landais. Il s’appuie sur les caractéristiques locales, voire certaines traditions, afin de construire son fil conducteur. Le maraîchage, le foie gras ou encore la chasse à l’ortolan trouvent une place de choix dans la fiction. Tout comme le mobile de ce double mystère qui met bien évidemment le doigt sur une des grosses problématiques des Landes. Mais pour profiter de tout cela, il faudra être devant son écran de télévision, ce samedi soir…
Les trois comédiens principaux au cœur de l’intrigue à Mont-de-Marsan.
© Baptiste Langinier – France Télévisions – Fléchette Production