À l’aube de la sortie de plusieurs de ses projets, dont un nouvel album et un livre, Rose se confie ce jeudi 9 octobre sur sa longue descente aux enfers après le succès de son premier opus comportant le single La liste, son plus grand succès.

C’est grâce à la musique que le grand public découvre Rose, 28 ans, auteur-compositeur-interprète d’une ballade jouée à la guitare : La liste. Une chanson qui conquiert les charts en 2006 permettant ainsi à la chanteuse de goûter à un succès inespéré. Il faut dire que le morceau est inspiré d’une banale fin d’histoire d’amour. Et c’est d’ailleurs grâce à son compagnon de l’époque que l’artiste maquette son ébauche. La célébrité lui tendant les bras, l’ex-institutrice remplace ses copies et stylo par des verres pas vraiment remplis de menthe à l’eau…

Rose face à ses démons : La chanteuse se confie sur le côté sombre de la célébrité

Malgré le triomphe rencontré avec ce premier album et une ribambelle de bonnes opportunités comme des concerts dans toute la France et même quelques premières parties de ses pairs, Rose se perd dans l’alcool et la drogue lors de fêtes. « De plus en plus fort, de plus en plus longtemps. On me presse comme un citron. Je picole beaucoup et je découvre la cocaïne qui me permet de tenir plus longtemps« , explique celle qui sort son sixième opus Rose Movie ce vendredi 10 octobre 2025. Dans les colonnes du Parisien, elle confie d’ailleurs avoir beaucoup d’expériences à raconter, voilà pourquoi son projet se décline également en spectacle (à découvrir dès le 13 octobre au théâtre de l’atelier à Paris), mais aussi en livre éponyme (à paraître 16 octobre aux éditions Eyrolles). Car Rose met du temps à remonter la pente après cette lente descente aux enfers… Hôtesse du podcast Contre-addictions, la quadragénaire a déjà raconté des bribes de son travail de reconstruction jusqu’à l’arrivée d’un homme dans sa vie en 2017. « Je sortais de l’hôpital et j’avais deux choix : soit j’arrêtais tout pour de bon, je disparaissais, mais je laissais un enfant, soit je me ressaisissais avec l’envie de vivre. Avoir eu envie de mourir est une chance parce qu’on reprend possession de sa vie », concède la maman d’un adolescent de 14 ans.

Rose, fière de sa reconstruction

Désormais sobre, Rose continue de se livrer dans son podcast, dont un numéro sort chaque semaine. « Tout devient lumineux une fois qu’on a la conscience de ce qui nous nourrit et ce qui nous détruit », analyse-t-elle auprès de nos confrères.