Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 09 octobre 2025 à 22h30

Alors que Fred Quercy a défrayé la chronique avec ses vives critiques à l’encontre de Fabien Galthié, Jérôme Fillol a confié que sa collaboration avec le sélectionneur du XV de France a pu être orageuse quand les deux hommes étaient au Stade Français.

Les langues se délient. Il y a quelques semaines, Fred Quercy a provoqué un tremblement de terre dans le petit monde du rugby français. Actuel capitaine de Montauban, le troisième-ligne a évoqué son passage sous les couleurs de Montpellier en utilisant des mots très forts pour qualifier sa relation avec son entraîneur qui était alors Fabien Galthié. Des propos qui ne sont pas restés sans réaction de la part de la Fédération Française de rugby. Ainsi, après avoir eu sa licence bloquée, le Montalbanais a été convoqué par la commission de discipline de la Ligue Nationale de rugby (LNR) mais sera bien aligné par son club ce week-end en Top 14. Une prise de parole qui a fait des émules car Jérôme Fillol est sorti de son silence ce mercredi lors d’un entretien accordé au média local Ici Occitanie. Durant l’un de ses trois passages au sein de l’effectif du Stade Français, le demi de mêlée a eu Fabien Galthié comme entraîneur entre 2004 et 2008 avec une expérience qui l’a également marqué.

Fillol : « Je respectais l’humain, l’homme »

Ainsi, s’il admet ne pas connaître Fred Quercy, le natif d’Agen concède comprendre « cette rancœur, cette haine et cette difficulté » qu’il a eu avec l’actuel sélectionneur du XV de France. A ses yeux, « il n’y a pas de fumée sans feu ». Affirmant être « libre de (s)’exprimer » car n’ayant « aucun intérêt fédéral ou autre », Jérôme Fillol admet avoir « eu des difficultés » avec Fabien Galthié. « Vous semez et puis vous recevez derrière », a ajouté celui qui n’aurait « pas exprimé (sa) colère comme ça ». « Je respectais l’humain, l’homme, même si l’homme ne respecte pas les autres, ajoute l’ancien demi de mêlée. En tout cas, je respecte et je ne veux pas nuire, même si parfois on est malmené. » Revenant sur la sanction dont a fait l’objet Fred Quercy, Jérôme Fillol concède qu’il « peut-être le réprimander pour sa façon d’avoir dit ces choses-là » mais assure que la FFR ne doit pas aller trop loin. « Il ne faut pas que ça soit la victime derrière qui ramasse tout, ni qu’il y ait de pression beaucoup de temps après parce que c’est le sélectionneur », a-t-il conclu.