Publié le
10 oct. 2025 à 6h12
L’affaire avait fait grand bruit. En octobre, Robin Cotta, 22 ans, était retrouvé mort à la prison des Baumettes de Marseille. La victime, attaquée avec un objet tranchant par son codétenu de 25 ans, venait d’être placée en détention provisoire dans une affaire d’opioïdes.
Cette histoire avait mis en lumière la détérioration des conditions de détention des prisonniers. Le centre pénitencier le plus important de la cité phocéenne étant surpeuplé.
Plusieurs griefs contre la prison
Un an plus tard, la famille de la victime a donc décidé de passer à l’action. « Je mets en cause la responsabilité de l’État. Parce que selon moi, il y a toute une succession de fautes qui ont été commises et qui ont concouru » au décès en détention, a déclaré à l’AFP Me Etienne Noël, représentant le père de la victime, qui va intenter un recours devant le tribunal administratif de Marseille.
L’avocat évoque des « fautes de surveillance » et une « non-prise en compte du risque que représentait le placement » en cellule de la victime avec l’agresseur.
Une instruction criminelle est parallèlement encore en cours devant le juge d’instruction de Marseille, a-t-il précisé.
En septembre, la surpopulation carcérale a atteint 134,7 % en France. Régulièrement condamné par la Cour européenne des droits de l’homme pour sa surpopulation carcérale chronique, le pays figure en troisième position derrière la Slovénie et Chypre.
Avec AFP
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