Discret depuis son meeting donné le 26 septembre au H7, Jean-Michel Aulas a laissé le temps à son adversaire de réfléchir à sa stratégie de réponse.

Grégory Doucet a ainsi choisi de retenir un terme utilisé par l’ancien président de l’OL, qui avait dénoncé la « décadence absolue » de la ville de Lyon au terme du mandat écologiste.

« Quand j’entends l’expression ‘décadence absolue’ en parlant de Lyon, je considère que c’est une insulte qui est faite aux Lyonnais », s’emporte le maire de Lyon auprès d’Actu.fr.

Selon lui, Lyon est « une ville dont le rayonnement culturel et artistique est réputé partout sur la planète ». « Ils sont les nombreux les Lyonnais à vouloir faire rayonner leur ville. Et c’est le cas aujourd’hui », poursuit Grégory Doucet, martelant que Lyon « est une ville qui rayonne, qui donne envie car elle investit dans la qualité de vie ».

Une sortie qui a immédiatement été sanctionnée d’un raid de réponses du clan Aulas sur les réseaux sociaux.

Le maire LR du 2e arrondissement de Lyon Pierre Oliver reprochait à Grégory Doucet d’être celui qui « insultait l’intelligence des Lyonnais en niant le déclin qu’ils vivent chaque jour ».

« Le vrai affront aux Lyonnais, c’est d’avoir éteint leur ville. Grégory Doucet a divisé, freiné, terni l’élan de toute une métropole », poursuivait l’ancien député Renaissance Thomas Rudigoz.

Quant à Edouard Hoffmann, il voyait dans cette interview « l’aveu d’une chose : la peur. La peur de perdre ».