Ça chauffe dans les coulisses ! Alors que les
spéculations vont bon train sur un départ anticipé de Bagnaia,
Jorge Lorenzo monte au créneau et lâche un verdict sans appel :
Non, Pecco ne quittera pas Ducati.
Interpellé par Ruben Xaus sur une possible
rupture de contrat, l’Espagnol botte en touche la comparaison avec
le scandale Prost-Ferrari : « ils ne feront
pas ce que Ferrari a fait avec Alain Prost en 1991. » Et
d’ajouter, cinglant : « je ne pense pas. À mon avis,
ils ne mettent pas fin au contrat. »
Lorenzo sort l’argument massue : pourquoi tout abandonner ? «
Que gagne Bagnaia à abandonner ? Il
peut garder la meilleure moto. Que gagne-t-on à échanger contre une
moto moins performante et moins chère ? » Un rappel à l’ordre
pour ceux qui douteraient de la suprématie de la Desmosedici.
Son raisonnement est imparable : « on parle d’une Ducati.
Les six pilotes Ducati sont rapides. Il a une moto complète. Quelle
logique cela a-t-il ? » Le message est clair : quitter le top
pour l’inconnu serait une erreur stratégique monumentale.

Jorge Lorenzo :
« j’aimerais voir Valentino Rossi s’impliquer davantage
aux côtés de Bagnaia »
Mais Lorenzo ne s’arrête pas là. Il lance un
véritable appel au pied à la légende Valentino
Rossi, estimant que son soutien pourrait être décisif pour
Bagnaia, pourtant déjà membre de l’académie
VR46.
« J’aimerais voir Valentino s’impliquer davantage »,
assène-t-il, avant de préciser : « l’expérience de Valentino,
qui est quelqu’un de très intelligent et
expérimenté… l’avoir aux côtés de Bagnaia
l’aiderait beaucoup à gérer ces moments
difficiles. »
Et pour cause, la pression monte d’un cran pour le double
champion du monde. Lorenzo pointe la nouvelle
menace : « en 2027, Bagnaia est menacé par Fermin
Aldeguer. » Ce rookie phénomène, vainqueur dès sa
première année, incarne le futur de Ducati.
Alors que Bagnaia reste le pilote MotoGP le plus titré de
Ducati avec deux championnats du monde, ce
statut ne le protégera pas éternellement. Le message est lancé :
dans le monde impitoyable du MotoGP, même les plus grands champions
sont remplaçables. La guerre des étoiles chez
Ducati ne fait que commencer.
