Par
Louise Martin
| Rédactrice

Koh Lanta, Les Marseillais mais aussi Mariés au Premier regards… Louise Martin est une télévore qui essaye, à ses heures perdues, de refaire les gâteaux qu’elle admire devant le Meilleur Pâtissier… mais elle ne risque pas de gagner le tablier bleu ! Les réseaux sociaux n’ont pas de secret pour elle, les derniers scoops, les dernières émissions, elle les connaît tous.

En France, on estime qu’environ 1,6 million de personnes souffriraient de bipolarité. Parmi elles, Nicolas Demorand, qui a récemment révélé être atteint de ce trouble avec la publication de son livre « Intérieur nuit ». Le journaliste de France Inter aspire à ce que ce sujet de société ne soit aujourd’hui plus un tabou. Une utopie ?

Nicolas Demorand bipolaire de type 2 : « Cette vérité est impossible à dire ou à entendre aujourd’hui en France »

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En mars 2025, Nicolas Demorand, journaliste de France Inter, dévoilait être atteint de bipolarité. Une confidence très intime qu’il partageait dans son premier livre Intérieur nuit, paru le 27 mars dernier aux éditions Les Arènes. Un quotidien « atrocement dur » pour l’animateur de la matinale de France Inter, mais aussi pour ses proches, comme il l’avait confié à Léa Salamé.

Après avoir découvert qu’il souffrait de ce « trouble de l’humeur », qui affecte entre 1 % et 2,5 % de la population en France, Nicolas Demorand a eu beaucoup de mal à évoquer le sujet avec ses enfants. Aujourd’hui, le tabou est brisé au sein de sa famille, mais pas encore dans la société. Au micro de RMC, le journaliste a déclaré vouloir en finir avec ses non-dits au sujet de cette maladie mentale

Comment Nicolas Demorand a-t-il été diagnostiqué bipolaire de type 2 ? 

 

« C’est une maladie qui vous dépossède d’une partie de vous-même » a-t-il confié au micro de RMC. Lundi 29 septembre 2025, celui qui a récemment dévoilé l’un des effets secondaires de ses médicaments a raconté sans détour son parcours de « malade mental« . « Cette vérité est impossible à dire ou à entendre en France » a-t-il commencé, avant de poursuivre par ces mots destinés à éveiller les consciences : « Il y a autour des maladies mentales une honte, une suspicion (…) Il me semblait important de revendiquer ce statut qui peut être un stigmate. »

Après avoir expliqué en quelques mots ce qu’était la bipolarité (« L’humeur varie de manière très forte et très régulière », NDLR), Nicolas Demorand est revenu sur son propre diagnostic posé il y a huit ans à l’hôpital Saint-Anne de Paris : « Je suis bipolaire de type 2, c’est plutôt du côté de la dépression. » Le présentateur français précise que la bipolarité de type 1 se caractérise davantage avec « des phases d’explosivité ».

En découvrant ce trouble qui l’affectait depuis de longues années, Nicolas Demorand a eu du mal à l’accepter. Et pour cause, « c‘est une maladie dont on ne guérit pas, qui vous suit, vous harcèle« . Aujourd’hui, le plus important pour lui, c’est que la société reconnaisse la bipolarité comme une vraie maladie mentale, et non une « maladie imaginaire ». Un discours d’utilité publique, donc.

Qu’est-ce que la bipolarité ? 

Selon l’organisation mondiale de la Santé, Le trouble bipolaire est un problème de santé mentale qui affecte l’humeur, l’énergie, l’activité et les pensées et qui se caractérise par des épisodes maniaques (ou hypomaniaques) et des épisodes dépressifs.. On estime qu’une personne sur 200 (soit 37 millions de personnes) dans le monde est atteinte d’un trouble bipolaire. Le trouble bipolaire entraîne un handicap important et des difficultés majeures. Beaucoup de cas de trouble bipolaire sont mal diagnostiqués ou non traités, et la discrimination et la stigmatisation sont fréquentes.

Toujours selon l’organisation mondiale de la Santé : « Il existe deux principaux types de trouble bipolaire, en fonction des épisodes maniaques ou hypomaniaques et dépressifs vécus. Les personnes atteintes d’un trouble bipolaire de type I traversent un ou plusieurs épisodes maniaques, entrecoupés d’épisodes de dépression qui deviennent généralement plus fréquents avec le temps (par rapport aux épisodes maniaques). Les personnes atteintes d’un trouble bipolaire de type II ont connu un ou plusieurs épisodes hypomaniaques et au moins un épisode dépressif, mais n’ont aucun antécédent d’épisodes maniaques. »

 

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