« Sylvain », c’est bien évidemment Sylvain Lautié, qui vit son second passage sur le banc nancéen (2000-2004 puis depuis 2021). C’est lui qui, en 2011-2012, avait offert sa toute première montée en Pro A à Boulazac. Depuis, il a notamment permis aux Nancéiens de retrouver l’élite. L’accueil du Palio sera à la hauteur de l’empreinte qu’a laissée le technicien. Après son limogeage du BBD, au cours de la saison 2013-2014, Lautié était resté en Dordogne : il avait pris les rênes de Gardonne (N3 puis N2) de 2014 à 2016.

Grandison, c’est flou

Mais si Lautié recroisera des amis et des têtes connues, lui comme Ménard ont avant tout un match à gagner. Même privé du pivot Gombauld (genou), Nancy reste dangereux. Le coach boulazacois craint « leurs talents offensifs. Nolley et Fleming sont de très beaux joueurs. Goudou-Sinha est un gros shooteur, Cozart apporte une vraie présence dessous… » Hyatt faisait partie des meilleurs tireurs à trois points de la ligue belgo-néerlandaise la saison passée.

« [Grandison] c’est une raison personnelle que je ne peux pas évoquer. Et le club ne peut pas communiquer »

Et pour compléter l’effectif après la blessure de Gombaud, Nancy a signé l’Allemand Brunig pour toute la saison.

Boulazac, de son côté, doit toujours faire sans Jacob Grandison, dont l’absence reste mystérieuse. L’ailier finlandais n’est pas visible aux abords ou dans les salles d’entraînement du club. Ménard parle d’une raison « personnelle » qu’il « ne peut pas évoquer », sachant que le Finlandais n’a pas le droit d’utiliser les installations du club, ne peut pas s’entraîner, ni évidemment jouer. Et « le club ne peut pas communiquer ».

Ce sera également sans Hugo Robineau, qui a repris les entraînements sans opposition mais n’est pas encore prêt.