A la différence d’autres pilotes qui sont dans son cas, il n’incrimine pas sa moto à longueur de journées mais met en cause sa façon de piloter une Honda qui a beaucoup évolué depuis le début de la saison. Sa phrase est terrible, il ne s’amuse plus. En Australie, il souhaite retrouver le plaisir de rouler. Après une longue descente et un long séjour en enfer, où il a reculé au classement général d’une façon abominable, il a été cinq puis est descendu ligne par ligne à la dixième place, il est toujours premier pilote Honda au général, c’est dire à quel point il a été le seul développeur ! En revanche depuis la reprise, Marini et Mir, incroyablement inexistants, finissant alors soit à dache soit à quatre pattes, arrivent dans le Top cinq et Mir a même fait un podium à Motegi (le premier depuis 2021, ce qui montre à quel point il a été invisible !). Zarco a avec LCR une relation du type de celles offertes au sein du team Gresini, avec beaucoup d’échange et beaucoup d’écoute. Il est devenu clair qu’il se sentait mieux sur une version ancienne de la moto et surtout moins modifiée de partout, c’est donc une nouvelle base de départ. Cela dit, en Indonésie, il y a eu un problème d’embrayage (sur l’Aprilia de Bezzecchi aussi !) départ raté, il a réussi à desserrer la mollette en roulant mais a perdu un paquet de places, puis le truc habituel quand on n’est plus dans ses pompes, pas d’adhérence à l’arrière même si le circuit de Mandalyka est connu pour être un traître à la mode shakespearienne à ce sujet !