l’essentiel
Huit mois après la disparition d’Herbert Léonard, emporté par un cancer du poumon à 80 ans, son épouse Cléo revient sur ses derniers jours.
Huit mois se sont écoulés depuis la mort d’Herbert Léonard, mais pour Cléo, sa veuve, le temps semble s’être arrêté. Dans un entretien à Paris Match, elle raconte les ultimes instants de son mari, disparu en mars dernier.
À lire aussi :
Mort d’Herbert Léonard : passion pour les avions, Julien Lepers et Notre-Dame-de-Paris… découvrez six infos méconnues sur le chanteur
« C’est un blocage cœur/poumon qui a eu raison de lui, et un cancer découvert un mois plus tôt. Il est parti tellement vite… », confie-t-elle avec émotion. Le chanteur avait encore donné un gala quelques jours avant sa dernière hospitalisation.
« Je crois qu’il a été soulagé »
Cléo évoque également la lucidité d’Herbert face à la fin. « La seule chose qui terrorisait Herbert, c’était l’agonie. Il ne voulait pas que ça s’éternise », dit-elle. Quand le médecin lui a annoncé qu’il ne lui restait que quelques jours, « je crois qu’il a été soulagé ».
Les derniers moments du couple restent gravés dans sa mémoire. « L’après-midi a été délicieux, il m’a charmée en me chambrant, a fait rigoler notre fille », raconte Cléo. Puis, soudain, « il s’est énervé, a arraché tous les fils de son respirateur ». Quand elles sont revenues quinze minutes plus tard, « il somnolait… Sans comprendre qu’il allait s’endormir définitivement ».
Aujourd’hui, Cléo a dispersé ses cendres « dans un endroit qui lui tenait à cœur » et a quitté leur maison de Barbizon. « J’ai vendu notre maison, trop grande pour moi toute seule », confie-t-elle. Elle vit désormais à Paris, portée par les hommages qui ne cessent de lui parvenir : « Personne n’a manqué à l’appel. »