Par
Rédaction Paris
Publié le
10 oct. 2025 à 19h11
Il aura fallu sept années avant de poser le point finale de cette affaire. Selon une information de L’Informée publiée ce vendredi 10 octobre 2025, la Ville de Paris et les plusieurs communes alentour ayant accueilli les véhicules Autolib’ ne comptent pas contester le jugement de la cour administrative d’appel de Paris. Le 21 février dernier, cette dernière les avait condamnés à indemniser le groupe Bolloré après l’arrêt du service d’autopartage de voiture électrique en 2018. Soit la somme de 66 millions d’euros, montant à 75 millions d’euros si l’on ajoute les intérêts.
Plus que 43 millions d’euros à régler
Paris et plusieurs villes autour étaient devenues membres du Syndicat Autolib’ et Vélib’ Métropole (SAVM) avant qu’il ne soit rebaptisé Agence métropolitaine des mobilités partagées (Agemob). Le SAVM avait signé puis résilié brutalement le contrat conclu avec Autolib’, entreprise du groupe Bolloré. Selon les municipalités, plusieurs défaillances avaient été constatées : manque d’entretien des véhicules, difficulté à atteindre les objectifs commerciaux fixés et les pertes financières avaient poussé le SAVM à mettre fin au contrat avec la filiale du milliardaire breton. Celui-ci réclamait initialement 235 millions d’euros pour combler ses déficits après quelques années de services seulement.
Comme l’indique Le Parisien, les années d’instruction ont permis au SAVM de provisionner 32 millions d’euros afin de faire face au cas où à la menace financière. Il reste donc 43 millions d’euros à régler pour la collectivité, selon le nombre d’emplacements Autolib’. À Paris par exemple, avec 611 stations, la capitale devra régler environ 25 millions d’euros, contre 1,2 million d’euros pour Nanterre ou 850 000 euros pour Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).
En se conformant à la décision de justice prononcée en février, les communes du Grand Paris ayant accueilli les Autolib’ renoncent à lancer un recours devant le Conseil d’État.
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