« Le drame qui vient de se passer à Rennes doit nous servir d’électrochoc. » De passage à Rennes mardi soir, Laurent Wauquiez s’est dit « très préoccupé » face à l’insécurité. Il a commenté les évènements récents dans la capitale bretonne, les tirs à l’arme automatique dans une sandwicherie Subway sur la dalle de Villejean. « On n’est pas la Bolivie ou le Mexique, mais on assiste à l’effondrement de la sécurité dans notre pays. Aucun endroit n’est épargné », a-t-il déclaré aux côtés d’Isabelle Le Callennec, députée européenne et présidente des Républicains en Ille-et-Vilaine.

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En campagne pour prendre la présidence du parti Les Républicains, le candidat a tenu un discours musclé alors qu’il s’apprêtait à rencontrer les adhérents du département, rassemblés dans une salle près de la gare. « Il est urgent d’avoir une réaction à la hauteur, il faut en finir avec les recettes du passé », estime l’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, désormais député du groupe Droite républicaine.

« Sanctionner dès les premiers délits »

Pour lui, « la meilleure prévention, c’est la fermeté ». Il préconise « des cours d’instruction civique dès l’école, la suppression des allocations afin de taper les trafiquants au portefeuille ». Laurent Wauquiez réclame également une réponse pénale plus forte, avec la création de 40 000 places de prison supplémentaires dans les trois ans. « Il faut sanctionner dès les premiers délits, car nous sommes actuellement dans un système où les délinquants n’ont plus peur de rien. »