une plainte déposée – Police & Réalités

Un drapeau tricolore a été découvert hissé au sommet de la cathédrale de Rouen, à 150 mètres de hauteur. L’origine de cette initiative reste inconnue. Les services de l’État ont déposé plainte et la surveillance du monument, déjà sous travaux, a été renforcée.

Un drapeau aperçu au sommet de la flèche

La scène a intrigué de nombreux habitants de Rouen. Selon les informations de Paris-Normandie, le samedi 4 octobre, un drapeau français est apparu au sommet de la célèbre cathédrale, culminant à près de 150 mètres de hauteur. Plusieurs passants ont immortalisé le moment en photo, suscitant de vives interrogations sur l’identité de la personne — ou des personnes — à l’origine de ce geste.

Ni le diocèse, ni les services de l’État ne sont responsables de cette installation insolite. Selon la préfecture de Seine-Maritime, « le drapeau a été découvert samedi, laissant supposer une pose réalisée par temps de vent fort ».

Le lundi suivant, lorsque les conditions météo l’ont permis, le Groupe d’intervention en milieu périlleux (Grimp) du SDIS 76 est intervenu pour retirer le drapeau en début d’après-midi.

L’État dépose plainte et renforce la vigilance

Face à cette intrusion illégale, une plainte a été déposée par les services de l’État. Les autorités ont également décidé de renforcer la surveillance autour de la cathédrale, afin d’éviter toute nouvelle tentative d’escalade.

La flèche, actuellement en travaux de restauration depuis 2016, fait l’objet d’une attention particulière. Après le retrait de l’ancienne peinture au plomb, elle doit retrouver sa teinte vert bleuté, similaire à celle qu’elle arborait en 1914.

Des précédents inquiétants sur le monument

Ce n’est pas la première fois que la cathédrale de Rouen attire des intrus. Le 11 juillet 2024, un incendie s’était déclaré sur la bâche de protection entourant la flèche. Ces dernières années, plusieurs individus ont escaladé illégalement l’édifice gothique, diffusant ensuite leurs exploits sur les réseaux sociaux.

En 2022, cinq jeunes âgés de 16 à 22 ans avaient d’ailleurs été interpellés après avoir gravi la structure sans autorisation. Des faits qui interrogent sur la sécurité du monument et sur la nécessité de renforcer les dispositifs de surveillance.

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