Pokémon, c’est vraiment une franchise à part. Née de l’imaginaire du japonais Satoshi Tajiri en 1996, passionné depuis son plus jeune âge par les insectes qu’il capturait et étudiait, elle est aujourd’hui sans conteste la plus lucrative de l’histoire. Dessins animés, jeux vidéo, jeu de cartes à collectionner (JCC) et goodies en tout genre… À moins de vivre en ermite reclus au fin fond d’une grotte de la diagonale du vide, il est quasiment chimérique de ne pas en avoir entendu parler. Qui ne connaît pas sa légendaire mascotte Pikachu ?
Chez les enfants des années 90 et 2000, désormais de jeunes actifs avec un certain pouvoir d’achat, la passion a pris une tournure surprenante. Au fil du temps, l’engouement pour les cartes Pokémon n’a effectivement fait qu’évoluer. Mais en France, pas forcément pour le mieux. De fait, il est devenu presque impossible d’en dégoter dans les magasins qui en vendent. Les raisons ?
Les stocks de produits ne sont généralement pas assez fournis ; la présence de « scalpeurs » sur le marché, ces personnes qui n’achètent les items que pour les revendre rapidement sur Internet et se faire un billet – la très grande majorité des boosters (packs contenant des cartes…