Le milieu de terrain de l’équipe de France a été chahuté par une partie du Parc des Princes vendredi soir lors du match face à l’Azerbaïdjan.
Quelques sifflets lors de l’annonce de l’équipe de France autour des 20h40. Idem pour Florian Thauvin, lui aussi ancien Marseillais. Plus grand-chose sur ses premiers ballons, avant qu’une partie du public du Parc se fasse entendre quand Adrien Rabiot portait un peu le ballon. Ainsi vont les matches du milieu des Bleus, désormais à Milan mais surtout ancien de l’OM, quand il officie en sélection du côté de Paris. Des encouragements, vite balayés par des sifflets.
Interrogé sur cette possible situation jeudi en veille de match, Didier Deschamps avait anticipé la chose. Mais rien n’y a fait. «C’est quelque chose qui ne doit pas avoir lieu car ce sont des joueurs qui représentent la France, mais on est au Parc des Princes avec forcément des supporters d’un club de Paris, soufflait, résigné, le sélectionneur des Bleus. Il suffit qu’il y en ait un, deux ou trois et ça peut ressortir. Adrien est majeur et vacciné et il a l’habitude.»
Dans nos colonnes ce mardi, le milieu de l’AC Milan assurait avoir «une carapace» par rapport aux attaques, sifflets ou insultes. Une telle situation est déjà survenue le mois dernier face à l’Islande (2-1) au Parc des Princes, ancienne enceinte du «Titi», après ses années au Paris SG (2012-2019) avant de passer à l’OM (2024-2025) et la fin que tout le monde connaît. Ce soir-là, après la rencontre, Didier Deschamps, également sifflé, s’était agacé.
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«Les miens, je ne les ai pas entendus (à l’annonce des équipes), répondait le sélectionneur. J’étais dans le vestiaire. Adri (Rabiot) ? C’est pour lui que cela m’embête, c’est un joueur de l’équipe de France et cela ne devrait pas arriver. C’est inadmissible que cela puisse arriver, c’est peut-être les mêmes qui ont sifflé Adrien (Rabiot). C’est un joueur de l’équipe de France. Je comprends la rivalité entre les deux clubs (OM-PSG), même s’il a retourné tout le monde avec son tacle en fin de partie. Je ne vais pas me plaindre du public, je sais qu’il nous soutient. Cela n’a pas lieu d’être.» Un mois plus tard, rien n’a changé. Et en novembre, l’équipe de France jouera encore… au Parc des Princes.