Par

Lucie Fraisse

Publié le

11 oct. 2025 à 13h09

Octobre rose, c’est le mois du cancer du sein. Cette campagne annuelle et mondiale vise à sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage, mais aussi à récolter des fonds pour la recherche.

60 000 nouveaux cas par an

« Le cancer du sein, c’est environ 60 000 nouveaux cas par an en France, rappelle le docteur Pierre Juillaguet, gynécologue à l’hôpital Paule de Viguier, sur le site Purpan du CHU de Toulouse. D’où l’importance du dépistage. En France, il est systématique à partir de cinquante ans et se poursuit jusqu’à 74 ans, en l’absence de facteurs de risque. S’il y a des risques, il peut y avoir des dépistages plus ciblés en amont. »

Un dépistage qui passe essentiellement par des mammographies et qui doit s’accompagner d’un suivi gynécologique annuel, par un médecin gynécologue, un médecin traitant ou une sage-femme.

« Il s’agit alors d’un examen mammaire annuel, souligne le Dr Juillaguet. Et ça peut débuter beaucoup plus tôt qu’à cinquante ans. »

« Il faut se regarder les seins »

Et les femmes ont leur rôle à jouer dans ces actions de prévention, tant le fait de prendre en charge la maladie à un stade précoce est important. Car si l’autopalpation n’est pas recommandée de façon systématique, « il est important que les femmes apprennent à se connaître », souligne Mallory Lenormand, sage-femme au CHU de Toulouse. Qui poursuit :

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« La première des choses, c’est de se regarder les seins nus dans le miroir. Ça permet d’apprendre à connaître ses seins quand ils vont bien : leur volume, leur couleur… C’est très important. »

En vidéo, les bons gestes pour une autopalpation :

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Dépistés tôt, les cancers du sein ont un bon pronostic, avec une survie nette à cinq ans estimée à 88 %.

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